

Ce lundi, le titulaire du permis de construire d’un complexe hôtelier a redémarré son chantier malgré la « barricade » des véhicules municipaux présents en bordure de la RD 559.
La semaine dernière, Marine Labbat conseillère municipale déléguée à l’urbanisme et Karine Henry déléguée aux CIQ se sont fait remettre par le président du comité d’intérêt de quartier de Fontsainte, une pétition signée par plus de 500 personnes.
Les signataires du document s’opposent au projet « Les Bains de Charlotte » qui prévoit de construire un hôtel de 125 chambres avec spa.
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Ce lundi 8 novembre 2021 au matin, des riverains ont contacté la rédaction de la station de radio de La Ciotat (Fréquence Nautique) afin de signaler la reprise du chantier sur la corniche d'Arène Cros à La Ciotat.
Sur place, notre correspondant a pu constater le démontage des fenêtres dans l’objectif de démolir une bâtisse située au nord du terrain concerné par la construction du futur complexe hôtelier.
Une nouvelle pelleteuse dont le poids serait d’environ 29 tonnes selon un témoin (qui souhaite rester anonyme), a visiblement pénétré sur le terrain ainsi que les véhicules de chantier.
Tout laisse à croire, que le titulaire du permis de construire délivré par la ville de La Ciotat le 13 novembre 2018, a déjoué la barricade des véhicules municipaux stationnés en bordure de la route départementale 559, pourtant censés empêcher le début du chantier. Et ce, malgré la présence jour et nuit, de la police municipale.
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Ce dossier est devenu célèbre par ses rebondissements. La municipalité de La Ciotat s’oppose désormais à une construction qu’elle a pourtant validée en son temps sous prétexte "que le projet initial n'est pas respecté et que le PLU (Plan Local d'Urbanisme) a changé".
Rappelons que l’équipe municipale actuelle a été réélue en juin 2020 même si Marine Labbat et Karine Henry n’étaient pas membres du conseil municipal lors du précédent mandat.
Arlette Salvo maire de (LR) de La Ciotat et ancienne adjointe de son prédécesseur, reste silencieuse.
Photo : D.B
La rédaction
Dimanche soir, deux minibus transportant des membres d'un club de foot de La Ciotat, ont été impliqués dans un accident sur l'autoroute A7. Sept personnes ont été hospitalisées.
Dimanche 7 novembre 2021, vers 18h30 deux mini-bus qui circulaient dans le sens nord-sud ont percuté un camion benne. Le choc s'est produit sur l'autoroute A7 entre Lançon et Salon de Provence.
Les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône sont intervenus rapidement pour venir au secours de 21 personnes impliquées dans cet impressionnant carambolage.
Parmi les victimes, sept joueurs de l'Etoile Sportive, club de foot de La Ciotat, ont dû être hospitalisés. Ils souffrent de différentes fractures mais leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés.
Les deux mini-bus ne transportaient que des adultes. Les Ciotadens étaient sur le retour d'un match qui s'est produit au Pontet.
— Pompiers 13 (@Pompiers_13) November 7, 2021
Photo : @pompiers_13
La rédaction
L’établissement emblématique de la calanque du Mugel devrait bientôt faire place nette dans le cadre de la réhabilitation du domaine public maritime. Désormais, l'avenir est incertain pour le gérant et ses employés.
Selon l'article L. 121-16 du code de l'urbanisme, « les constructions ou installations sont interdites sur une bande littorale de cent mètres à compter de la limite haute du rivage ou des plus hautes eaux pour les plans d'eau intérieurs d'une superficie supérieure à 1 000 hectares. L'objectif est de préserver de l’urbanisation cette zone particulièrement sensible dans laquelle le principe de protection de l’environnement doit primer sur le principe d’aménagement ».
En clair, les établissements "construits en dur" ne peuvent en aucun cas être implantés sur le domaine public maritime, déclaré inaliénable par la "loi littoral".
Une disposition qui à La Ciotat, a récemment provoqué la fermeture définitive du restaurant « Chez Robert, les pieds dans l’eau » situé sur la plage de Fontsainte.
Désormais, c’est un autre établissement emblématique qui est dans le viseur des fonctionnaires de l’Etat, celui de la calanque du Mugel.
APPEL D’OFFRES ET STRUCTURE DÉMONTABLE
Une décision qui inquiète le gérant des lieux depuis 28 ans. Eric Renucci a récemment expliqué dans la presse qu’il a toujours été soutenu par l’ancien Maire Patrick Boré mais "qu’en tant que Ciotaden, il espérait un minimum de soutien de la mairie" (actuelle).
Selon nos informations, la démolition d'une partie du restaurant du Mugel devrait laisser la place à l’installation d’une structure démontable. L'équipement temporaire ne pourra être présent sur le domaine public maritime pas plus tard que six mois sur douze.
Un permis de démolir a été délivré à la sarl « Le Mugel » en date du 13 juillet 2021. La surface concernée s’étend sur 67 m2. Le panneau est affiché sur le mur dont les fondations sont désormais fragiles, à quelques mètres de l'ancienne terrasse.
Des événements qui pourraient remettre tout en question si l’État venait à lancer un appel d’offres pour choisir le prochain gérant.
FAVORITISME ?
La rumeur dit que « la municipalité suggérerait aux domaines maritimes, une nouvelle équipe ».
Chose que réfute en bloc, Alexandre Doriol 1er adjoint d’Arlette Salvo maire (LR) de La Ciotat, qui rappelle que « l’appel d’offres ne dépend pas de la mairie » et "que depuis 13 ans les choses ont changé".
Nul doute néanmoins, que la ville de La Ciotat n’a pas son mot à dire…
Dans les rangs de l’opposition Lionel Giusti, conseiller municipal (Les Ciotadens), s’est rendu récemment sur les lieux et apporte « tout son soutien à Eric ». Pour lui « on ne change pas une équipe qui gagne, c’est encore plus vrai lorsqu’elle est Ciotadenne ».
EMPLOIS MENACÉS
Dans son restaurant, Eric Renucci emploie trois personnes, toutes sont originaires de La Ciotat.
Photo : A.C
La rédaction
L’Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi de vigilance sanitaire, ce vendredi 5 novembre 2021. Fréquence Nautique diffuse une émission spéciale le lundi 8 novembre à 22h.
Le 9 août 2021, l’extension du pass sanitaire est arrivée dans le quotidien des Français. Nos habitudes ont été bouleversées.
A partir de cette date, pour entrer dans un restaurant, aller au sport, se rendre dans un établissement médical, il faut présenter : un certificat de vaccination complet, un test négatif de moins de 72h ou un certificat de rétablissement.
De nombreuses manifestations ont eu lieu. Certains dénoncent le manque de liberté. Alors avec ce pass, sommes-nous encore tous libre, aujourd’hui, de nos choix ?
Comment est composé un vaccin ? En quoi permet-il de lutter contre l’épidémie et comment nous protège-t-il ? Quelle différence y’a-t-il entre l’ARNm et un vaccin traditionnel ? Nos spécialistes en plateau répondront à vos questions.
Le 15 septembre, l’obligation vaccinale a été appliqué à tous les soignants. Ceux qui ont lutté pendant de long mois avec peu de moyen, ne peuvent plus travailler, aujourd’hui, sans être vacciner. Qu’en pense réellement nos médecins ?
Autant de questions qui seront posées à nos invités :
- Docteur Claude DURANSEAUD - Praticien hospitalier au sein du pôle Urgence de l’hôpital Sainte Musse à Toulon
- Vanessa FEUILLASSIER – Responsable de l’association Réaction 19 des Alpes maritimes
- Vanessa MARTINET – Psychologue Clinicienne à Mandelieu
- Julien DUPOUEY – Biologiste et associé chez Labosud Provence à Marseille
- Valérie BERNARD – Agent administratif au CH de La Ciotat
- Guillaume - Barman à Cannes
Rendez-vous lundi 8 novembre 2021 à 22h dans l'émission "Faut qu’on en parle" sur Fréquence Nautique (107 FM pour La Ciotat et les communes voisines. Canal 11 c sur le DAB entre Aubagne et Le Lavandou ou cliquez => ICI)
Une habitante a surpris des chevaux sur la plage "Lumière" là où elle prend des bains de mer toute l’année. Elle conteste la présence d’équidés sur une plage publique même hors saison.
L’été indien est synonyme de journées ensoleillées et de soirées douces. Ce fut particulièrement le cas cette année à La Ciotat. De quoi faire jouer la prolongation des bains de mer pour la plus grande joie des habitants, des touristes mais pas que…
Une image qui ressemble à la Camargue... En effet, à l'aube d'un jour d’octobre, une habitante a surpris des chevaux sur la plage Lumière à La Ciotat : "vers 6h15 du matin, alors que je roulais à vélo du côté de l’Esplanade Langlois, j’ai été surprise par la présence inhabituelle de crottins de cheval. Des obstacles certes naturels mais inhabituels à cet endroit" explique la Ciotadenne qui souhaite néanmoins, conserver son anonymat...
Adepte des bains de mer toute l’année, la présence d’équidés dans les eaux de baignade même hors saison a poussé son indignation.
Elle a donc décidé de manifester son incompréhension auprès de la police municipale de La Ciotat « j’ignore s’ils sont venus constater sur place et verbaliser si nécessaire. Sachant qu’à cette période de l’année, les eaux de baignade ne sont plus analysées et qu’à mon avis cette situation peut générer des problèmes de santé publique ».
Pourtant, il n’est pas rare que les communes autorisent la baignade des chevaux en dehors de la saison estivale au risque de contrarier quelques habitants même ceux qui visiblement sont les plus habitués des lieux.
Cependant, la baisse brutale des températures de ce début du mois de novembre devrait permettre de calmer les esprits...
Photo : D.B.
La rédaction
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