Attraction touristique importante dans notre région, l'Aqualand de Saint Cyr sur Mer (Var) vient de rouvrir se portes. Avec toutes les précautions sanitaires et aucun danger de transmission du virus dans les bassins.
L'Aqualand de Saint Cyr sur Mer ouvre habituellement à la mi-juin. Cette année, crise du Covid oblige, le parc d'attraction aquatique est ouvert seulement, depuis hier (mercredi 8 juillet 2020).
Un mois d'exploitation en moins pour l'Aqualand situé sur le littoral varois et en bordure du département des Bouches du Rhône. Le parc profite en général de l'hiver et du printemps pour réaliser quelques travaux. Mais cela a été rendu impossible par le confinement.
Cependant, toutes les attractions fonctionnent et elles ont toujours autant de succès. D'autant que la parc les renouvelle environ chaque année.
Ce mercredi, la réouverture s'est effectuée avec des mesures de sécurité, comme ailleurs. Il y a un mètre de distance dans les files d'attente pour aller glisser sur les toboggans.
DES EAUX DÉSINFECTÉES
La gestion des flux est maîtrisée. Aucun souci non plus pour la propreté dans les eaux des bassins. Le parc a l'habitude d'y faire très attention. L'équipe travaille dans un milieu qui est déjà aseptisé. Controlées, les eaux de baignades sont constament désinfectées et désinfectantes.
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Photo : LG
La rédaction
Les Ciotadens ont été contraints de sortir de l’eau. Depuis ce mercredi après-midi, la plage du Cyrnos est interdite à la baignade pour cause de pollution.
La nouvelle est tombée en fin d’après-midi et les baigneurs ont été contraints de sortir de l’eau. Tout juste un mois après, les plages font à nouveau l’objet de pollution.
Cette fois-ci, c’est uniquement la plage du Cyrnos qui est concernée par cette interdiction de baignade. Dans un arrêté municipal, la mairie de La Ciotat a annoncé sa fermeture : « La baignade est interdite sur les plages de La Ciotat, dans les secteurs signalés et balisés, dès lors qu’un avis de dépassement des seuils recommandés de contrôles sanitaires est signalé par l’ARS PACA, suite aux prélèvements qu’elle a effectués. La présente interdiction n’a d’effet que durant la période de risque déterminée ».
Pour appliquer ces dispositions, les services municipaux ont positionné un panneau « Baignade interdite pollution » à l’entrée de la plage du Cyrnos.
Réouvertes depuis le 2 juin, après le déconfinement, c’est le deuxième épisode de pollution que connaissent les plages ciotadennes cet été. Cependant, cette interdiction de baignade est uniquement effective pour la plage du Cyrnos.
Certains des baigneurs, initialement présents sur cette dernière, se sont rendus sur la plage Lumière, la Grande Plage et la plage des Capucins qui ne sont pas concernées par ces restrictions.
Pour les autres, ils sont tout de même restés allongés sur leur serviette sur le sable pour profiter du soleil. L’Agence Régionale de la Santé (ARS) devrait prochainement statuer, selon le résultat des analyses, de la réouverture de la plage du Cyrnos dans les jours à venir.
Photo : JB
Julien Bevilacqua
Alors que les hôtels reprennent progressivement leur activité, les pertes sont conséquentes à cause du Covid-19.
Surveillée de près depuis le déconfinement, la saison touristique inquiète particulièrement les hôteliers qui peinent à remplir leurs établissements. Dans l’ensemble, les hôtels ont progressivement réouvert leurs portes la première semaine du mois de juin.
Les réservations sont « beaucoup plus basses que les années précédentes, il y a beaucoup de réservations au dernier moment, c’est plus surprenant » indique une réceptionniste de l’hôtel Ibis. Le taux de remplissage est aujourd’hui de 43%. « On s’attendait à ce que ça se passe comme ça, on espère une amélioration au mois d’août » rajoute-t-elle.
En ce qui concerne l’hôtel Saint-Jean, l’établissement a réouvert le 8 juin dernier et a moins de difficulté à remplir son hôtel. Avec une semaine de fermeture au début du mois de juin, le taux de remplissage s’est élevé à 56%. « La machine s’est bien remise en route, l’activité a repris assez rapidement » précise une employée.
À ce jour, le taux de remplissage a même atteint 80%. « On est plutôt rassuré, on a la chance d’avoir une clientèle locale et régionale avec beaucoup d’habitués »
Pour le Marina B, « la reprise est plus compliquée, le week-end ça se passe bien mais c’est moins évident la semaine. » déplore un employé. Le taux de remplissage avoisine aujourd’hui 50%, une situation « plutôt inquiétante ».
En ce qui concerne tous les hôtels, tous remarquent la même chose. La clientèle est une clientèle majoritairement française. Au vu du contexte sanitaire compliqué, très peu de touristes étrangers ont maintenu leur réservation. Coronavirus oblige, chacun des hôtels a pris des précautions afin de rassurer la venue des clients. « Tous les employés portent le masque, du gel hydroalcoolique est mis à disposition, des gants doivent être mis pour rendre les espèces. Pour les petits-déjeuners, les couverts sont à usage unique » précise l’employée de l’hôtel Ibis.
Appartenant au groupe Accor, l’hôtel Ibis est labellisé « All-Safe ». Un label qui approuve les mesures d’hygiène et de prévention élevées de ce dernier. Pour l’hôtel Saint-Jean, les mêmes mesures sont prises (port du masque, gel hydroalcoolique mis à disposition). Cependant, « les petits-déjeuners sont préparés la nuit dans des sachets. Les clients apprécient et nous remercient » explique l’employée de l’hôtel.
Pour toutes ces mesures prises, l’hôtel bénéficie du label Santé. Au Marina B, « on aère tout pendant 1h30, on a commandé des produits anti-bactériens en provenance d’Allemagne pour assurer au mieux la sécurité des clients » précise l’un des salariés.
Enfin, tout ce contexte particulier et ces obligations sanitaires engendrent des pertes importantes pour les hôtels. À l’hôtel Ibis, « on compte 200.000€ de pertes au mois de juin par rapport l’année dernière ».
Cette période étant habituellement « le chiffre d’affaire le plus important de l’année avec l’organisation du Grand Prix de Formule 1 au Castellet » précise l’employée.
JUSQU'A 50 000 EUROS DE PERTE
Pour l’hôtel Saint-Jean, les pertes sont aussi importantes, près de « 50.000€ par rapport à l’année dernière » Le Marina B de son côté a enregistré une perte de près de « 10.000€ rien que lors du week-end de Pentecôte »
Avec ce contexte sanitaire très particulier, l’ensemble des hôteliers espèrent une réelle amélioration de la situation dans les semaines à venir.
Photo : illustration
Julien Bevilacqua
Dans le centre-ville de La Ciotat, deux immeubles, aujourd’hui très fragilisés sont promis à la démolition.
Aujourd’hui très fragilisés dans le centre-ville de La Ciotat, les immeubles sis au 3 rue Renan et au 2 rue Aharonian font l’objet d’un arrêté de péril dans le cadre des pouvoirs de police du Maire.
À la levée de ces arrêtés, les propriétaires de ces deux immeubles disposaient d’un délai pour mettre en œuvre les dispositions nécessaires. À ce jour, aucune disposition n’a été prise.
Face à cette situation, la ville de La Ciotat a imposé des travaux d’office. Chacun des immeubles est désigné par un lot technique. Les maîtres d’œuvre devront encadrer les tous les travaux nécessaires avec pour seul objectif la levée des arrêtés de péril imminents.
L’objectif de ces travaux est également d’éviter un drame similaire à la rue d’Aubagne à Marseille survenu le 5 novembre 2018 qui avait fait 8 morts et 2 blessés.
L’immeuble du 3 rue Renan a quant à lui subit, il y a quelque temps, un incendie qui a totalement détruit planchers et toitures. Le bâtiment est aujourd’hui touché par un arrêté de péril grave et imminent pour lequel il doit être déconstruit dans sa totalité tout en sécurisant les mitoyens.
Il présente aujourd’hui des risques sécuritaires pouvant potentiellement être dangereux pour la sécurité des habitants, des voisins, mais aussi des passants dans ce secteur très fréquenté.
Pour ce qu’il en est de l’immeuble situé au 2 rue Anahorian, il aurait subi l’effondrement d’une partie du plancher avec des dommages collatéraux. De plus, la façade du bâtiment paraît très touchée et fragilisée. Prochainement exécutés dans des conditions d’accès difficile en centre-ville, les travaux restent à surveiller.
Photo : JB
Julien Bevilacqua
Un début d'incendie s'est déclaré au coeur du domaine viticole hier en fin d'après midi. DFCI et sapeurs-pompiers ont été mobilisés.
Un feu de broussailles s’est déclaré en fin d’après-midi, à Cassis, au coeur du domaine viticole et à proximité de la route Pierre Imbert.
L’incendie avait brûlé des dizaines de mètres carrés vers 18h30 heures, mais a été rapidement circonscrit par les hommes de la défense des forêts contre l'incendie (DFCI) premiers arrivés sur les lieux.
Ils ont été renforcés par deux véhicules tout-terrain des sapeurs-pompiers venus d'une caserne voisine.
En raison d’un petit mistral, le risque de propagation restait toutefois élevé. À 19h30, les pompiers étaient toujours à l’œuvre pour surveiller le feu.
L’origine de l’incendie n’est pas encore déterminée.
Photo : @pompiers_13 - (archives)
La rédaction
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