La baguette de pain bientôt à 1 euro (6,56 francs). Petit retour en arrière, lorsqu’à La Ciotat, elle ne coûtait qu'un franc chez un boulanger « visionnaire ».

Après l’énergie et le carburant, c’est au tour du prix du pain d’augmenter. La baguette de pain pourrait ainsi passer le cap symbolique d’un euro dans de nombreuses boulangeries françaises d’ici les prochains jours.

La rédaction de Fréquence Nautique a décidé de remonter le temps et de revenir en 1980, pour parler d'un boulanger pas comme les autres. L’évènement fait la une des journaux, on en parle même au journal télévisé du soir.

En 1980, la France traverse un début de crise et connaît une envolée de 40 à 45 % du prix du pain. Face à la situation, un artisan boulanger situé dans le quartier du Vallat de Roubaud à La Ciotat, décide d’inverser la tendance en diminuant le prix de sa baguette de pain. Toute la famille est mobilisée devant les fourneaux et au comptoir pour assurer la vente dès l'aube.

VERS LE DÉBUT DE L'INDUSTRIALISATION ? 

Visionnaire ? L’artisan boulanger Ciotaden explique aux nombreux médias venus l’interroger, « qu’il mise sur la quantité pour s’en sortir ». Une sorte d’industrialisation de la baguette avant l’heure, et ce dans le but de diminuer son coût de fabrication.

Pour satisfaire la demande, Albert Rodriguez lance plusieurs points de vente aux quatre coins de la ville. La concurrence est rude, le consommateur en profite.

Toute une époque…

Photo : Delcampe.com (carte postale Iris)
La rédaction

Ce lundi matin, la construction [contestée] d’un immeuble sur la corniche d’Arène Cros a débuté. Les riverains ont aperçu une tractopelle de 16 tonnes au lieu des 3,5 tonnes autorisées sur un site fragilisé par l’érosion.

Selon le permis de construire « Les Bains de Charlotte » validé par la mairie de La Ciotat le 15 novembre 2018 puis modifié le 27 septembre 2019, le promoteur avait jusqu’au 18 novembre 2021 pour débuter ses travaux.  

Conformément à l'affichage réglementaire indiqué à l'entrée du chantier, la "SARL Vinova" dont le siège social est basé au Tholonnet (13), envisage de construire un immeuble sur la corniche d’Arène Cros.

Ces dernières semaines, le projet avait suscité de vives polémiques entre la création d’un hôtel-spa de 125 chambres et la vente à la découpe de logements dédiés à la location saisonnière.

Une construction prévue sur une surface de plancher de 6473m2 et 8,79 mètres de haut.

Mais les riverains n’étaient pas au bout de leur surprise, lorsqu’au petit matin de ce lundi 21 octobre 2021, une tractopelle de 16 tonnes était aperçue sur le terrain composé jusqu’alors, de vignes et d’oliviers.

Selon un témoin, l’engin aurait eu accès par l’entrée n°311 de la corniche Arène Cros, ce qui laisse à supposer que le poids lourd aurait circulé sur un site, fragilisé par l’érosion, pourtant limité à 3,5 tonnes.

(Ci-dessus, la tractopelle qui a lancé ce lundi matin, les travaux de défrichement du terrain où doit se construire un immeuble de 6 743m2 de plancher sur 8,79 mètres de haut - Photo : DR)

Les services de la mairie de La Ciotat ont été alertés et se sont rendus sur les lieux. À La mi-journée, la police municipale surveillait l'entrée sur la corniche d'Arène Cros.

Nous avons ensuite constaté, une ouverture du chantier qui donne sur la route départementale 559.

Lire aussi, sur le même sujet => La Ciotat : une banderole contre un projet immobilier sur Arène Cros

Photo : capture d'écran "GéoPortail"
La rédaction

Achetée en 2018 56 000 euros, les services de l'État l’estiment aujourd’hui à 108 000 euros, la municipalité décide de vendre une parcelle communale à un promoteur privé au tarif de 40 000 euros. L’opposition crie au scandale et saisie le Préfet.

L’immeuble situé au 27, rue Renan dans le centre ancien de La Ciotat avait fait l’objet d’un arrêté de péril le 24 février 2018 suite à une explosion de gaz. Au vu de l’extrême urgence, il avait été décidé de faire les travaux nécessaires pour parer à l’effondrement de l’immeuble situé 1, rue de l’Hospice/27 rue Renan en le démolissant (notre photo).

ACHAT PAR LA COMMUNE : 56 000 €

Ces parcelles ont été acquises pas la ville de La Ciotat le 15 juin 2018 dans le cadre des biens de retour de la SOLEAM (société publique locale qui engage ses compétences au service des communes membres et inscrit son objet social dans plusieurs directions) dont le siège social se trouve à Marseille, au prix de 56 000 euros.

ESTIMATION DE L’ÉTAT : 108 000 €

Saisis par la commune, les services de la Direction de l’immobilier de l’Etat ont estimé dans un avis rendu en date du 10 mai 2021, la surface regroupant les parcelles cadastrées AD n°433 à 436 à 108 000 €

VENTE AU PROMOTEUR PRIVÉ : 40 000 €

Basée à Aix en Provence, la SAS CITIMOTION dont l’activité est « la promotion immobilière de logements » a fait part à la ville de La Ciotat son souhait d’acquérir ce bien communal pour un montant de 40 000 euros. Le promoteur privé envisage d’y construire 12 logements, dont 3 logements locatifs sociaux sur environ 644 m2 de surface de plancher.

L’OPPOSITION S’INDIGNE ET SAISIE LE PRÉFET

La vente du bien communal a été soumise au vote du conseil municipal du lundi 18 octobre 2021, l’occasion pour l’opposition municipale (gauche, écologiste et centre), de monter au créneau

"Pourquoi la Ville revend un terrain à perte à un promoteur privé ? Le relogement des quatre propriétaires sinistrés sur onze logements projetés, suffit-il à légitimer une telle opération ?" s’insurge Karim Ghendouf avant d'ajouter "pourquoi un organisme public ne réalise-t-il pas lui-même cette opération, pour reloger les quatre co-propriétaires sinistrés et profiter de loger des Ciotadens en demande de logements à prix accessible ? Pourquoi la Ville n’a pas suivi l’évaluation des Services des Domaines (service de l’Etat) qui avait fixé un prix minimal de 108 000 euros ?"

« Si la Municipalité estime que l’évaluation est erronée, pourquoi ne pas avoir demandé une nouvelle estimation ? Pourquoi la Ville n’a procédé à aucune consultation publique ? » autant de questions posées par l’élu communiste du groupe « La Ciotat nous rassemble » auxquelles la municipalité (LR) est restée sans réponses.

Denis Bunelier (Les Ciotadens) est intervenu pour le groupe centriste et écologiste « Ensemble pour La Ciotat » « on ne peut pas accepter au titre de la déontologie, une vente à perte des biens communaux, votre argumentation sur la pénibilité du chantier, je le conçois mais on ne peut pas vendre à perte et c’est contraire à notre éthique et le paragraphe que vous avez proposé en délibération n°1 concernant la déontologie, je site « les élus ciotadens doivent à l’occasion de leur fonction et pour les décisions qu’ils prennent faire prévaloir l’intérêt public, une vente à perte ce n’est pas de l’intérêt public » ne manque pas de souligner le conseiller municipal proche de Lionel Giusti et de conclure "nous demandons le retrait de cette délibération et bien évidemment nous votons contre".

Les groupes municipaux d’opposition « La Ciotat nous rassemble et « Ensemble pour La Ciotat » ont ensuite saisi le Préfet.

Photo : Fréquence Nautique
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C’est dans un ancien salon de coiffure que la transformation a eu lieu. Ce nouveau commerce de proximité vient enrichir l’attractivité du quartier.

Dans sa fromagerie, Gaël récemment converti au métier de fromager, a à cœur de proposer des produits de l’étranger, français et locaux. « Il y a beaucoup de fromages à faire découvrir et que les gens ne connaissent pas », souligne-t-il.

Aussi, il entend permettre aux gens de se diriger vers des fromages qu’ils n’ont pas forcément l’habitude d’acheter.

Les travaux sont terminés, un grand choix de fromages est arrivé dans un local flambant neuf. Les premiers clients sont ravis - (photo : LG)

Fromages au lait de vache et de brebis, à pâte pressée ou fleurie… de nombreuses variétés attendent les palais des amateurs de fromage. « On veut aussi mettre en avant les producteurs locaux », reprend Gaël conseillé par Bruno de « Bouche’Man », son voisin, passionné par les produits du terroir.

Dans le magasin, il est possible de trouver des fromages locaux mais également des crèmes locales, des confitures artisanales, ou encore une sélection de cafés grands crus.

Infos pratiques : Fromagerie, crêmerie « Les Affinés » 34, avenue Théodore Aubanel à La Ciotat - Téléphone : 04 42 98 58 21. Ouvert du mardi au dimanche matin - Parking gratuit assuré.

Photo : LG
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