Le parquet de Marseille a révélé ce mercredi 21 février 2024 une saisie spectaculaire de 800 000 euros d'« avoirs criminels », mettant ainsi fin à une escroquerie d'envergure dans la région.
Les autorités ont mis au jour un réseau sophistiqué ciblant principalement les personnes âgées et vulnérables, leur soutirant des sommes considérables sous le prétexte fallacieux de travaux de rénovation souvent non nécessaires.
L'arnaque, qui aurait touché environ 300 victimes dans différentes communes autour de Marseille, a été estimée à plus de trois millions d'euros. Les escrocs, opérant au sein de sociétés frauduleuses ou en tant qu'individus travaillant pour ces entreprises, ont usé de divers subterfuges pour persuader les propriétaires de signer des contrats de travaux.
Ils ont notamment invoqué de prétendues nouvelles normes et la mise à jour d'un fichier national des maisons de plus de dix ans, inexistantes en réalité, afin de justifier la nécessité de ces rénovations.
Les victimes étaient ensuite incitées à verser un acompte ou à autoriser un prélèvement immédiat en échange d'un prétendu tarif préférentiel. Pour sceller l'accord, les escrocs contraignaient les consommateurs à renoncer à leur droit de rétractation, les privant ainsi de toute possibilité de recours. Les montants escroqués, s'élevant en moyenne à 8 000 euros, ont parfois atteint plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Cependant, contrairement à l'aspect frauduleux de la transaction, les travaux effectués étaient bel et bien réalisés. Cette astuce servait à brouiller les pistes et à instaurer une apparence de légitimité à leurs actions.
Face à cette escroquerie de grande ampleur, les autorités ont ouvert mi-janvier une enquête préliminaire pour « pratiques commerciales trompeuses en bande organisée et non-respect des règles de la vente à domicile et blanchiment ». Il est rappelé que dans le cadre des ventes réalisées au domicile du consommateur, les professionnels sont strictement tenus de respecter un délai de réflexion de sept jours avant tout paiement.
Cette affaire met en lumière la nécessité d'une vigilance accrue, notamment à l'égard des personnes vulnérables, face aux pratiques frauduleuses qui sévissent dans le domaine des travaux de rénovation.
"PERSONNES ÂGÉES ET VULNÉRABLES"
Le parquet de Marseille a révélé ce mercredi 21 février 2024 une saisie spectaculaire de 800 000 euros d'« avoirs criminels », mettant ainsi fin à une escroquerie d'envergure dans la région. Les autorités ont mis au jour un réseau sophistiqué ciblant principalement les personnes âgées et vulnérables, leur soutirant des sommes considérables sous le prétexte fallacieux de travaux de rénovation souvent non nécessaires.
L'arnaque, qui aurait touché environ 300 victimes dans différentes communes autour de Marseille, a été estimée à plus de trois millions d'euros. Les escrocs, opérant au sein de sociétés frauduleuses ou en tant qu'individus travaillant pour ces entreprises, ont usé de divers subterfuges pour persuader les propriétaires de signer des contrats de travaux.
Ils ont notamment invoqué de prétendues nouvelles normes et la mise à jour d'un fichier national des maisons de plus de dix ans, inexistantes en réalité, afin de justifier la nécessité de ces rénovations.
MARSEILLE ET COMMUNES ENVIRONNANTES
Les victimes étaient ensuite incitées à verser un acompte ou à autoriser un prélèvement immédiat en échange d'un prétendu tarif préférentiel. Pour sceller l'accord, les escrocs contraignaient les consommateurs à renoncer à leur droit de rétractation, les privant ainsi de toute possibilité de recours. Les montants escroqués, s'élevant en moyenne à 8 000 euros, ont parfois atteint plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Cependant, contrairement à l'aspect frauduleux de la transaction, les travaux effectués étaient bel et bien réalisés. Cette astuce servait à brouiller les pistes et à instaurer une apparence de légitimité à leurs actions.
Face à cette escroquerie de grande ampleur, les autorités ont ouvert mi-janvier une enquête préliminaire pour « pratiques commerciales trompeuses en bande organisée et non-respect des règles de la vente à domicile et blanchiment ». Il est rappelé que dans le cadre des ventes réalisées au domicile du consommateur, les professionnels sont strictement tenus de respecter un délai de réflexion de sept jours avant tout paiement.
Cette affaire met en lumière la nécessité d'une vigilance accrue, notamment à l'égard des personnes vulnérables, face aux pratiques frauduleuses qui sévissent dans le domaine des travaux de rénovation.
Photo : ©Fréquence Nautique
La rédaction