La Ciotat : la nouvelle clôture d'une école, vandalisée avant la rentrée

 

À La Ciotat, certaines écoles communales ont bénéficié de travaux de rénovation pendant l’été pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions possibles à la rentrée. Parmi ces établissements, l'école de Saint-Jean a vu sa clôture sécurisée et son mur extérieur fraîchement repeint. Cependant, les efforts des entreprises et de la municipalité ont été ternis par une vague de graffitis qui a rapidement recouvert ce nouvel espace blanc.

 

Peu de temps après la fin des travaux, un ou plusieurs tagueurs ont en effet profité de la surface immaculée pour y apposer leurs "œuvres".

 

Cet acte de vandalisme suscite d'autant plus de frustration que la problématique des tags dans le secteur avait déjà été soulevée par des riverains. Lors d'une récente réunion de quartier, un participant avait mis en garde le maire sur les méfaits d’un "serial tagueur" connu pour ses activités dans les environs. Selon ce témoignage, ce dernier aurait même déjà escaladé le mur de la même école pour pratiquer son "art".

 

 

La situation interpelle également sur l'efficacité des dispositifs de surveillance installés autour de l'établissement. En dépit de la présence de caméras de sécurité censées dissuader ce type d'actes, les auteurs de ces fresques ont pu s’adonner à leur activité illicite sans être arrêtés. Certains des graffitis observés nécessitant plusieurs heures de travail, des questions se posent sur la capacité des caméras à prévenir ou identifier les responsables de tels méfaits.

 

Les parents d'élèves et les habitants du quartier expriment leur inquiétude face à cette situation, demandant à la municipalité des mesures plus strictes pour protéger les lieux publics et éviter que de tels incidents ne se reproduisent. En attendant, le mur de l'école Saint-Jean, récemment rénové, devra une nouvelle fois faire l'objet de travaux pour effacer les traces de cet acte de vandalisme.

 

La mairie de La Ciotat n'a pas encore communiqué sur les actions précises qu'elle compte entreprendre, mais une enquête pourrait être ouverte pour identifier les auteurs de ces tags et renforcer la sécurité autour des établissements scolaires.

La rédaction