Ces derniers jours, alors que touristes et locaux affluent sur la grande plage de La Ciotat, des bandeaux ont été posés sur le sable entre des transats et la mer. Cette « démarcation » provoque la colère de certains baigneurs.
« Chaque année c’est la même bataille, mais rien n’y fait », se plaint José, un ciotaden de 68 ans, habitué de cette plage. C’est l’accès coupé entre les transats d’une plage privée et la mer qui provoque une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
Les personnes venues profiter du soleil ne sont pas d’accord avec ce système. « Je veux qu’on nous laisse une bande accessible à des personnes qui n’ont pas les moyens de se payer des transats, la plage c’est pour tout le monde », déclare une femme venue avec ses enfants devant la limite imposée par le plagiste en question.
LOI LITTORAL
Les plages privées ont-elles le droit d'installer leurs transats au plus près de l'eau ? Non, la loi littoral n'autorise pas cette pratique.
« Les plages privées doivent respecter impérativement une distance d’au moins 5 mètres entre la vague la plus haute et les premiers transats. Cette bande de sable appartient à tout le monde. N’importe qui peut alors s’installer avec leur serviette sur cette partie de la plage » explique un ancien agent de la ville qui souhaite garder son anonymat.
Cependant, certains baigneurs peuvent comprendre que l’exploitant de la plage privatise cette partie pour les personnes qui paient et qui souhaitent un certain confort.
« TENSIONS, BAGARRE… »
« La plage est publique on devrait pouvoir aller partout surtout qu’on ne gêne pas ! » affirme Martine une retraitée, venue comme chaque matin, prendre son bain de mer sur la grande plage de La Ciotat.
Selon des Ciotadens que nous avons rencontrés sur les lieux, cette polémique aurait par le passé, provoqué des tensions pour les mêmes raisons. « Une bagarre a failli éclater avec un homme qui s’était installé devant la limite. » 
Depuis quelques jours, le sujet s’est invité sur les réseaux sociaux de La Ciotat avec des avis très partagés. (Photo : capture d'écran @Facebook)
Pour l’heure, ni la mairie, ni les exploitants de la plage n'ont souhaité s'exprimer.
Photo : ©Fréquence Nautique
La rédaction
Alors que la semaine débute ce lundi, les habitants de La Ciotat et des communes avoisinantes se préparent à affronter des températures extrêmement élevées.
Selon les prévisions météorologiques, la région sera touchée par une canicule, avec des températures locales atteignant entre 31 et 35 degrés à l'ombre les après-midi. Même la nuit, le thermomètre ne devrait pas descendre en dessous des 25 degrés.
La situation est telle que les autorités ont émis une vigilance Orange canicule pour le Var et l'ouest des Bouches-du-Rhône. Cela signifie que des mesures de précaution doivent être prises pour protéger la population contre les effets dévastateurs de la chaleur, notamment en maintenant une hydratation adéquate et en évitant les activités extérieures pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Les plages de la région sont également touchées par cette vague de chaleur, avec un indice UV très élevé compris entre 8 et 9. Il est donc recommandé de se protéger du soleil en utilisant un écran solaire à large spectre, en portant des vêtements légers et en se tenant à l'ombre autant que possible.
PAS MOINS DE 25°C LA NUIT
Les experts mettent en garde contre les risques potentiels pour la santé liés à de telles températures élevées, notamment les coups de chaleur et la déshydratation. Il est donc crucial de prendre toutes les précautions nécessaires pour rester en sécurité et en bonne santé pendant cette période de canicule.
Les autorités locales ont également mis en place des mesures pour aider les personnes les plus vulnérables, telles que les personnes âgées et les enfants en bas âge, en ouvrant des centres de rafraîchissement et en encourageant les voisins à vérifier régulièrement leur bien-être.
Cette semaine caniculaire est un rappel important de la nécessité de lutter contre le changement climatique et d'adopter des pratiques durables pour préserver notre environnement. Il est essentiel que chacun d'entre nous joue un rôle dans la réduction de notre empreinte carbone et dans la recherche de solutions pour faire face à ces phénomènes climatiques extrêmes.
En conclusion, la semaine qui débute ce lundi 17 juillet 2023 s'annonce extrêmement chaude à La Ciotat et en région PACA, avec des températures locales comprises entre 31 et 35 degrés à l'ombre les après-midi.
Les plages sont également touchées par un indice UV élevé. Il est donc impératif de prendre des précautions pour rester en sécurité et en bonne santé.
La rédaction
ENTRETIEN - Si l’association Ciotadenne n’a qu’un an, en réalité le projet majeur « Villes des Lumières » qui rythmait le groupe, en a vingt... L'histoire d'une équipe qui a cru à son projet.
« Kâ Project Artist », c’est le projet fou de Fabien Laurora, épaulé par sa femme Elodie. Nostalgique de l’époque où il rappait, il décide de mettre en place le projet « Ville des lumières ».
L’association nait alors l’année dernière, car pour que la mairie puisse prêter une scène il fallait une entité juridique. Fabien Laurora parvient à regrouper une trentaine de talents alors qu’au départ, ils n’étaient que huit.
Sa femme Elodie, s’est mise elle aussi à fond dans cette association [le rap ne lui plaisait pas forcément]. C’est le 21 aout qu’est diffusé le « projet Ville des Lumières » devant environ 900 personnes.
« C’est une belle réussite », s’exclame Elodie. A travers ce mouvement, ce sont des rappeurs, des chanteurs, des grapheurs, des slameurs qui s’expriment à travers l’art qu’ils proposent.
DU DOUTE AU MIRACLE…
C’est depuis l’année dernière que le mouvement a débuté et c’est seulement le 7 juillet dernier que le clip a été dévoilé au cinéma CGR de La Ciotat. « Une trentaine de personnes c’est difficile à gérer, il y en a qui peuvent être en désaccord avec les choix, mais c’est le jeu » explique Elodie. Le couple est passé par différents sentiments avant que le clip soit diffusé devant 300 personnes.
Malgré les difficultés rencontrées par Fabien, il n’a jamais été question d’abandonner ce projet. Finalement malgré le stress et les doutes, le public a su apprécier cette forme d’art, qui n’a pas l’habitude d’être représenté à La Ciotat. « À la fin du spectacle, une vieille dame m’a interpellé pour me demander quand aurait lieu un autre spectacle du même type, je pensais qu’elle parlait des chanteurs or elle parlait bel et bien des rappeurs », confie amusée Elodie.
PERSÉVÉRANCE
Même si l’association est récente, Fabien Laurora, âgé d’une quarantaine d’années, n’est pas un novice de la musique. Depuis très jeune, il avait son nom dans la musique « Mirage », un groupe avec trois autres personnes. Fabien ne recevait pas beaucoup d’aide à ce moment-là et a dû arrêter la musique. Plus tard la routine de l’hôpital s’installe.
Travaillant en réanimation pendant la période du Covid il broie du noir dans ce décor. « Je voyais trop de morts, je voulais voir de la vie » selon le coordinateur de l’association. Quand l’idée de reprendre la musique, peu de personnes étaient convaincues par ce projet.
À commencé par Elodie, sa femme. « Quand il m’a dit qu’il voulait reprendre la musique je n’y croyais pas du tout ». L’idée de rassembler plusieurs groupes n’est pas née hier, depuis 1997 ce projet est dans un coin de sa tête. « Tout le monde me disait que j’étais fou », poursuit-il.
L’IMPORTANCE DES PARTENAIRES
L’association tient tout de même à remercier l’un des plus grands partenaires : le Moxy hôtel. « C’est l’un des premiers partenaires qui nous a tendu la main », exprime avec reconnaissance Elodie.
On peut dire que l’atmosphère de l’hôtel est lui aussi, tourné autour du "Street Art". Avec pas mal de fresques sur les murs qui inspirent l’environnement assez hip-hop. Grâce à l’aide du staff, les artistes de l’association ont pu tourner des scènes sur le rooftop de l’hôtel.
Les liens « professionnels » du début ont donné suite à une réelle relation entre l’association et la direction de l’hôtel. Le cinéma CGR a aussi aidé pour ce projet puisque les artistes ont pu diffuser gratuitement leur clip dans la salle.
Cliquez et écoutez ci-dessous, l'entretien réalisé par Anissia OURAMDANE
Le département des Bouches-du-Rhône va engager des travaux de réhabilitation au collège Virebelle à La Ciotat. Cependant, l'incompréhension demeure autour de l'abattage de poivriers environnants et de cinq mûriers qui fournissent de l'ombre précieuse.
Le collège Virebelle est un établissement emblématique de La Ciotat, accueillant de nombreux élèves tout au long de l'année scolaire. Cependant, il présente des besoins de réhabilitation pour garantir des conditions d'apprentissage optimales aux étudiants.
Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône a donc pris la décision de lancer des travaux visant à moderniser les infrastructures de l’établissement scolaire.
"URGENT, PRÉSERVONS LES ARBRES DU COLLÈGE DE VIREBELLE"
Cependant, cette décision a provoqué une mobilisation du corps enseignant et de certains élèves. Une pétition en ligne a été créée pour exprimer l'opposition à l'abattage de poivriers et de cinq mûriers qui, en plus de fournir une ombre agréable à proximité des terrains sportifs, contribuent à la richesse et à la beauté du paysage environnant.
Les signataires de la pétition estiment que la préservation de ces arbres est essentielle pour maintenir la qualité de vie et la biodiversité dans la région.
"DES ARBRES IRREMPLAÇABLES !"
« Ferons-nous si facilement confiance à un projet qui pour « ne pas appauvrir le patrimoine végétal » s'empresse de… couper des arbres irremplaçables ? Allons-nous croire sur parole que le seul projet possible en 2023 soit celui qui commence par éliminer sans vraie nécessité le patrimoine naturel existant ? »
La pétition souligne également l'importance des arbres dans la lutte contre le changement climatique, en fournissant de l'ombre et en absorbant les émissions de CO2.
Les signataires appellent donc le conseil départemental à reconsidérer sa décision d'abattre ces arbres et à trouver des solutions alternatives qui permettraient de concilier les besoins de réhabilitation du collège avec la préservation de l'environnement.
« Ces arbres sains, rares, et non reconnus comme dangereux n'auraient-ils pu être épargnés par d'autres choix de réaménagement ? »
DÉJÀ 1939 SIGNATURES
Cette mobilisation citoyenne démontre l'attachement des usagers du collège Virebelle à leur patrimoine naturel et à la préservation de la biodiversité locale.
La pétition en ligne a déjà recueilli près de 2000 signatures en quelques jours seulement, témoignant de la force de l'opposition à l'abattage des arbres di collège.
Il reste maintenant à voir comment Martine Vassal présidente du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, récemment venue à La Ciotat, réagira face à cette vague de contestation.
Les signataires de la pétition espèrent que leurs voix seront entendues et que des alternatives plus respectueuses de l'environnement seront envisagées.
Photo : capture d’écran – Géoportail - La rédaction
Un bateau a été aperçu au bord de la plage des Capucins à La Ciotat, en train de couler samedi en fin d’après-midi.
Ce samedi 8 juillet 2023, un bateau se trouvait en difficulté à 300 mètres de la digue sur la plage des Capucins.
La raison de l’accident survenu à bord reste pour l'heure inconnue. Cependant, selon le propriétaire, de l’eau se serait infiltré dans la cale où se trouvait le moteur sans que ce dernier s'en aperçoive.
Puis l'eau s'est rapidement répandue dans l'ensemble de l'embarcation.
Par chance, la Société Nationale de Sauvetage en Mer de La Ciotat est intervenue à temps. Le propriétaire ainsi que les passagers s’en sont sortis indemnes, il n'y a pas eu de blessé.
Un barrage anti-pollution a ensuite été installé autour du bateau de 8 mètres.
Photo : Internaute @Facebook
Anissia Ouramdane
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