Un permis de construire prévoit la démolition de la villa « Le Toit » au profit d'un immeuble à l'architecture "balnéaire" contre l’avis défavorable des bâtiments de France.
Sur l’avenue Franklin Roosevelt à l’angle du boulevard de Clavel et quelques mètres de la plage Cyrnos, se trouve à La Ciotat, la villa « Le Toit » sorte de petite cousine de « la villa des Tours » présente juste en face.
Affiché sur la clôture de la propriété privée depuis quelques semaines, un permis de construire délivré par la mairie de La Ciotat, prévoit de démolir la villa historique "Le Toit" afin d’y construire un immeuble de 4 étages à l’architecture « balnéaire ».
L’Architecte des Bâtiments de France (ABF) est opposé à la destruction de cet ensemble « qui témoigne du raffinement de la station de villégiature de La Ciotat au XIXème siècle » pour partie en espace boisé classé.
"Le projet de construction assez dense, occupant en totalité la partie Nord du terrain qui semble détachée du terrain d'ensemble, prévoyant la construction de 20 logements en R+4 et deux étages de stationnements enterrés, induit la démolition de cette villa de belle facture et d'une partie de la végétation, détruisant cet ensemble patrimonial remarquable".
Ci-dessus à quelques mètres de la plage face à la villa des "Tours", le projet "balnéaire" du promoteur en lieu et place de l'actuelle "Villa Le Toit" dont l'architecture date du XIXème siècle. (DR)
Le permis de construire montre par ailleurs, que la projet a été confié au promoteur qui construit le Multiplex Cinéma à l’entrée de la ville.
La nouvelle n’a pas tardé à mobiliser des riverains, des politiques et les défenseurs du patrimoine. Un « Tweet » a même été adressé à l’attention de Stephane Bern.
Selon nos informations, un riverain serait sur le point de saisir la justice. Une pétition a été mise en ligne.
Cette nouvelle affaire liée à la politique menée en matière d'urbanisme, relance le débat entre les propriétaires qui vendent leur patrimoine au profit des promoteurs avec l’aval d’une municipalité confirmée par les électeurs l’an dernier et ceux qui souhaitent que La Ciotat cesse de faire couler le béton.
Photo : capture d’écran
La rédaction
"La saturation grandissante de la circulation automobile à La Ciotat va automatiquement augmenter l’utilisation du vélo"
[Courrier des auditeurs]
"Tout le monde a pu remarquer que depuis le 1er confinement les Français ont retrouvé l’usage de la bicyclette et les Ciotadens ne sont pas en reste comme nous pouvons le constater dans nos rues. Le développement du vélo électrique y est pour beaucoup (514000 vélos électriques vendus en France en 2020), les vélocistes sont débordés, la pénurie de vélo à la vente est impressionnante.
Les conséquences de cette tendance : une explosion de l’accidentologie de plus de 50% (60000 cyclistes aux urgences et 80 morts par an) et le retard des infrastructures dédié au vélo dans nos agglomérations.
Dans notre ville la saturation grandissante de la circulation automobile va automatiquement augmenter l’utilisation du vélo et des axes majeurs comme guillaume Dulac, Emile Bodin, Ernest Subilia , Kennedy, etc., sont très anxiogènes pour les cyclistes. Résultat : vélos et trottinettes empruntent les trottoirs et là c’est le piéton qui est en danger.
Comment améliorer ? Simplement aller voir là où ça marche : Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Bordeaux, Strasbourg ……..
Tout cela pour dire à nos élus d’accélérer sans tarder les aménagements de voirie pour une cohabitation vélo/voiture/piétons harmonieuse, car l’avenir est là, et cela fait aussi partie du « bien vivre à La Ciotat »".
Photo : JPL
Jean Pierre LUSSIEZ, tribune libre - courrier des auditeurs
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Selon les annonces d'Emmanuel Macron, dévoilées ce jeudi après-midi, dans la presse régionale.
"Les commerces pourront rouvrir et les terrasses des bars et restaurants pourront à nouveau accueillir des clients avec des tables ne dépassant pas les 6 personnes à partir du 19 mai 2021" devrait annoncer vendredi soir, le Président de la République parmi les mesures qui s'inscrivent dans le cadre d'un déconfinement progressif.
Le couvre-feu sera décalé à 21 heures à partir de cette date.
Les musées, cinémas, salles de spectacle accueillant un public assis pourront également rouvrir. La limite est fixée à 800 personnes en intérieur et 1000 en extérieur.
Photo : Illustration Fréquence Nautique - (archive)
La rédaction
De nombreux brins de muguet n'ont pas été vendus lors du premier confinement mis en place contre l'épidémie de Covid-19. Mais en 2021, les fleuristes sont notamment restés ouverts et le secteur espère pouvoir en profiter samedi.
Durant le premier confinement en raison de l’épidémie de Covid-19, les fleuristes étaient fermés et les producteurs se sont donc retrouvés avec des millions de brins invendus lors du 1er-Mai. Mais en 2021, malgré l'épisode de froid, tous les voyants sont au vert.
Depuis la mi-avril, les cueilleurs sont accroupis dans les champs répartis aux quatres coins de la France pour la récolte du muguet. Grâce aux vacances scolaires anticipées avec le troisième confinement, le recrutement a été plus simple. Ce sont surtout des jeunes, en jogging et sweat à capuche, qui arpentent les travées.
Fleuristes, jardineries, associations et particuliers pourront cette année vendre le traditionnel brin de muguet du 1er-Mai dans des conditions quasiment habituelles.
"Le muguet s'annonce très beau, très qualitatif !" Jean Michel Bidet, patron de "Monceau Fleurs La Ciotat", ne boude son plaisir, il vient de recevoir toute sa commande et prépare ses bouquets et autres compositions.
Cette année, malgré le confinement, les fleuristes sont ouverts pour le 1er mai, et ça change tout !
(Monceau Fleurs La Ciotat - 257, avenue Ernest Subilia à La Ciotat. Tél.: 09 81 11 00 40)
La troisième édition du festival Les Rimbaud du Cinéma n’aura finalement pas lieu en octobre prochain à l’Eden-Théâtre. La gauche crie à la "censure politique".
Une annulation de plus direz-vous, rien de très nouveau sous le soleil… Sauf que cette fois ce n’est pas la faute à la crise sanitaire ni à ses restrictions.
L’Eden théâtre situé au 25, boulevard Georges Clémenceau à la Ciotat aurait dû accueillir le 3e Festival Les Rimbaud du Cinéma organisé par le réalisateur Manuel Sanchez (Les Arcandiers 1991, La Dormeuse Duval 2015) qui a frappé les trois coups de la première édition à Charleville-Mézières en 2019, ville natale de Rimbaud.
"La troisième édition devait respirer l’air marin. Elle sera portée par des vents contraires. Une bourrasque qui fait chavirer une belle idée. La Ciotat, ville emblématique des frères « Lumière »".
Comme le rapporte le site "www.pourlecinéma.com" Le festival "Les Rimbaud du Cinéma", c’est notamment « La découverte de films invisibles, maudits, réalisés dans des conditions souvent extrêmes… Un cinéma qui emprunte les pas d’un Rimbaud. Cent cinquante films devaient être programmés. »
"CENSURE POLITIQUE" ?
Programme chargé sauf qu’il se ne fera pas à La Ciotat. L’association gestionnaire du bâtiment municipal emblématique en aurait décidé autrement. Il se dit toutefois que Frank Cassenti qui est aussi directeur du Festival Jazz à Porquerolles, aurait été évincé pour avoir été le président du comité de soutien de Karim Ghendouf (PCF) candidat aux dernières élections municipales à La Ciotat. Du coup aujourd’hui, la gauche locale crie à la "censure politique".
Ce que réfute la direction associative de l’Eden-Théâtre qui met plutôt en avant des raisons « techniques ». Pourtant, certains membres de son conseil d’administration semblent avoir un « air familier » avec ceux de l’équipe municipale.
Depuis le refus Ciotaden, les membres du festival « Les Rimbaud du Cinéma » ont reçu, notamment sur les réseaux sociaux, de nombreux soutiens dont celui d’Aurelie Filippetti, ancienne ministre de la culture de François Hollande.
Alors rancoeur politique ou pas. Fallait-il annuler un festival de renommée en mesure de se réaliser cette année à La Ciotat ? Ville où en 1896, les frères « Lumière » ont tourné un des premiers films et qui plus est dans la plus vieille salle de cinéma au monde, après plus d’un an de restrictions sanitaires ?
Photo : Fréquence Nautique
La rédaction
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