Le CIQ de Sainte Marguerite a récemment tenu une réunion. Les riverains s’interrogent sur les fermetures à répétition des plages pour cause de pollution.

Le Comité d’Intérêt de Quartier de Sainte Marguerite s’est réuni récemment dans son local situé sur le parking de l’avenue Théodore Aubanel à La Ciotat. Représentants du CIQ, élus locaux et employés de mairie faisaient partie de l’assistance.

Parmi les sujets évoqués, des fermetures répétitives des plages pendant la saison estivale. Les années 2019 et 2020 ont été particulièrement concernées par les fermetures des plages Ciotadennes pour cause de pollution. 

« Du coup, la réunion avait pour objectifs « de faire le point sur les avancées de la municipalité de la Ciotat à propos des pollutions marines constatées en 2020 et de mettre en œuvre une stratégie pour avancer dans la lutte contre ces pollutions » précise le compte rendu.

« En période estivale, la mairie de La Ciotat aurait mis en place un dispositif permettant de contrôler quotidiennement la qualité des eaux de baignade sur onze plages de la commune. Ces contrôles permettraient d’alimenter la base de données de l’ARS (agence régionale de santé) et pourraient conduire à la fermeture des plages lorsque les indicateurs dépassent les seuils autorisés » rapporte le document.

« Le nombre de fermetures en 2020, en raison d‘indicateurs de pollutions excessifs est particulièrement important. Les plages les plus impactées sont la plage des Capucins et les plages Cyrnos. C’est particulièrement étonnant car la saison 2020 a été une saison « sèche » sans véritables épisodes pluvio- orageux » ne manque pas de souligner le compte-rendu du CIQ.

« Depuis la dernière réunion, la marie a, semble-t-il trouvé une explication à ces fermetures : les différents vallats (Saint-Jean et Roubaud) sont encore victimes de rejets polluants de résidences se trouvant à proximité ce qui induit une pollution des sols. Il se trouve, qu’en 2020, un opérateur, victime de défaillances, a procédé à des surverses d’eau importantes qui, au contact des sols pollués, ont infesté les plages. Les défaillances, en question, ont été depuis résolues et le pic constaté en 2020 ne devrait pas se reproduire. A vérifier quand même évidemment » écrit prudemment le CIQ de Sainte Marguerite.

« Cette recherche a été essentiellement concentrée sur les deux vallats de Saint-Jean et de Roubaud. Elle a permis de supprimer en grande partie les pollutions côté Saint-Jean grâce aux équipes de la mairie qui ont repéré des résidences suspectes et ont procédé à des tests à l’aide produits colorants. Ces résidences ont reçu l’ordre de se connecter au réseau, ce qui a été fait depuis. La surveillance continuera sur ce vallat » est-il précisé.

L’URBANISATION POINTÉE DU DOIGT

Toujours selon le compte-rendu de cette réunion, « La recherche serait plus délicate côté Vallat de Roubaud, le nombre de résidences à contrôler serait en effet très important. Cependant quelques-unes d’entre elles ont déjà été repérées et les raccordements ont été effectués »

LA STATION D’EPURATION HORS DE CAUSE OU PRESQUE…

Mise en cause par de nombreux internautes avec parfois avec des images à l’appui, la station d’épuration de La Ciotat/Ceyreste ne serait pas directement en cause selon les conclusions de la réunion du CIQ. « À noter que la station d’épuration, selon les circonstances, n’affecte pas les plages, ni les calanques mais peut toucher la côte-ouest de l’île verte. Les pollutions que les internautes peuvent voir sur certains sites internet concernent des maxi polluants (serviettes, lingettes, cartons, ...) qui sont dues à des surverses importantes dans les épisodes orageux, mais les polluants bactériologiques continuent d’être traités ».

Rappelons qu’en 2016, la station d’épuration de La Ciotat a fait l’objet d’une mise en demeure signifiée par le Préfet afin de se mettre en conformité. Chose qui aurait été faite depuis. Cependant, aux dires des commentaires publiés sur les réseaux sociaux, les internautes ne semblent (toujours) pas convaincus.

Enfin les services municipaux de La Ciotat auraient procédé aux contrôles de raccordement des toilettes publiques présentes sur les promenades du bord de mer. "Tous les contrôles effectués à l’aide de produits colorants (fluoresceine) se seraient révélés négatifs."

Bref, rien de vraiment nouveau sous le soleil alors que l’office du tourisme annonce « le plein » pour la prochaine saison estivale. Ce qui pourrait envisager le pire…

Photo : Fréquence Nautique - (archive)
La rédaction

Les riverains du lotissement « Jardin Lumière » se mobilisent contre la construction de 70 logements à proximité de leurs pavillons.

Ils ont choisi ce quartier résidentiel pour son "calme" et son architecture "pavillonnaire". Alors, 70 logements dans des immeubles construits juste devant leurs fenêtres, ils n'en veulent pas. Vendredi après-midi à La Ciotat, le syndic de la copropriété « Le jardin Lumière » tenait une réunion devant le n°1201 sur le chemin des poissonniers.

Elle avait pour but d’informer les habitants, l’opposition municipale, les comités d’intérêt de quartier et les médias, d’un important programme immobilier prochainement lancé dans un quartier résidentiel.

70 logements sont prévus sur deux parcelles situées entre une canalisation de gaz, une ligne haute tension, l’autoroute et la voie ferrée dans le secteur à l’urbanisation chargée, du « Garoutier ».

« Notre lotissement aux abords arborés, risque de voir sa tranquilité et ces derniers espaces de verdure disparaître au profit d'un nouveau programme immobilier ! » précise une copropriétaire membre du syndic

Selon les renseignements fournis, il s’agirait de construire des bâtiments de 10 à 12 mètres de hauteur sur deux étages. Un programme réalisé en deux tranches, 36 logements et 34 pour les suivants.

« Outre le côté urbanisme qui est totalement incohérent dans ce projet, servitudes de passage, routes pas aux normes, hauteurs pas conformes, esthétique inadaptée au paysage..., le côté écologique nous pose aussi plusieurs problèmes » ajoute la colotis.

Le rassemblement s’est déroulé à l’entrée du lotissement puis une visite des lieux a été organisée au coeur du projet immobilier.

« Nous avons épuisé toutes nos économies dans l’achat de cette maison » lance un jeune couple dont le pavillon est en bordure du projet "bientôt lorsqu’on ouvrira nos volets, nous auront des murs de béton face à nous [...] sans parler des nuisances, notre maison va perdre sa valeur"

« Je suis venu à La Ciotat m’installer dans ce coin que je croyais tranquille. J’ai payé le prix fort et maintenant résultat, je vais devoir partir ! » s’insurge un riverain.

Les colotis du « jardin Lumière » ont prévu de se réunir à nouveau. Des démarches vont être engagées auprès de la mairie de La Ciotat et ailleurs, le cas échéant. Parmi les conseillers municipaux de l’opposition, on notait la présence de Mireille Benedetti, Lionel Giusti, Denis Bunelier et Bernard Ourgoulou-Oglou.

Les riverains ont été invités à participer à l'enquête publique en cours à La Ciotat portant sur le plan de déplacement urbain (PDU) car "qui dit logement(s) dit véhicule(s)".

Jean Pierre Michel Président de la coordination des CIQ était également sur les lieux.

Sur place, des participants à la réunion ont évoqué d’autres programmes immobiliers en vue. « Ils seraient dans les tuyaux » sur un secteur qui autrefois sentait bon la campagne…

Photo : capture d’écran
La rédaction

Samedi 24 avril à 22h26, une boule lumineuse a traversé le ciel. Il s'agit au final d'un météore. Un phénomène qui n'est pas rare en cette période de l'année.

Une boule lumineuse, d'une couleur verte, suivie d'une traînée orangée. Voilà ce que de nombreuses personnes ont pu apercevoir dans le ciel hier soir vers 22h26. Impressionnante par sa taille, la boule de feu n'a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux.

"Vu de Ceyreste" commente Sabrina. "Vue en direction des crêtes, j'ai d'abord pensé à un feu d'artifice lol" écrit "Portique La Ciotat" "Ah je ne suis pas folle. Vu au garoutier" s'inquiète Aurélie.

Et pour cause, elle a été observée dans l'ensemble du sud de la France, puisque des témoignages affluent des Pyrénées jusqu'à Lyon, en passant par la Côte d'Azur. À La Ciotat également le phénomène a été parfaitement visible.

pic.twitter.com/utHyMuIxQw

— Météo Gard - Hérault (@MteoGardHerault) April 24, 2021

Selon Météo Gard-Hérault, qui relaie également les vidéos du phénomène, il s'agirait plutôt d'un météore que d'une météorite, la différence étant que la première ne touche pas le sol, contrairement à la seconde. Oufff...

Et compte tenu de la période de l'année, il ne fait nul doute que cette boule de feu soit en réalité un météore.

En effet, la Nasa a diffusé jeudi 22 avril un communiqué rappelant que nous sommes en plein dans la période appelée "Lyrides d'avril". Un moment de l'année, du 16 au 25 avril, particulièrement favorable à l'observation de pluies d'étoiles filantes.

Photo : Vu depuis Lambesc - (Internaute @Facebook)
La rédaction

De grosses méduses de couleur pourpre s'échouent actuellement sur le littoral. Elles appartiendraient à l'espèce 'Aequorea Forskalea’. Cette espèce ne serait pas très toxique. Cependant, "il ne faut pas les toucher avec les mains" préviennent les experts.

Des méduses mortes de couleur violette s’échouent depuis quelques jours sur le littoral entre Saint-Cyr sur mer et La Ciotat.

Des promeneurs les ont récemment aperçu sur la plage des Lecques à Saint-Cyr sur Mer d’autres à La Ciotat sur les plages d’Arène Cros et du Liouquet. Selon certains observateurs, ces « grosses méduses » appartiendraient à l'espèce «Aequorea Forskalea». Elles ne seraient que très peu urticantes.

Ci-dessus, photo prise par un Ciotaden vendredi après-midi sur la plage du Liouquet.

Selon la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous Marin (FFESSM) « Aequorea forskalea est une méduse transparente, dont l'ombrelle mesure de 8 à 25 cm de diamètre, ce qui est inhabituellement grand pour une hydroméduse.

Elle est caractérisée par un grand nombre de canaux radiaires bruns ou bleu sombre qui parcourent l'endoderme de manière centrifuge de l'estomac vers le bord de l'ombrelle, où s'enracinent de nombreux tentacules très fins et longs, plus épais à leur base. Cette méduse, rarement vue en plongée, est plus souvent observée morte ou échouée que vivante. Il n'en reste alors qu'une "tranche d'ananas" bleue ! ».

En raison des changements climatiques subis ces dernières années, différents types de méduses ont commencé à être observés de manière intensive en mer et sur le rivage Méditerranéen

Toutefois, ce type de méduse ne doit jamais être touché à mains nues. Parce que les personnes allergiques peuvent subir des brûlures et être blessés au contact de la peau.

Donc, méfi !

Photo : (internautes Facebook)
La rédaction