Alors que les hôtels reprennent progressivement leur activité, les pertes sont conséquentes à cause du Covid-19.
Surveillée de près depuis le déconfinement, la saison touristique inquiète particulièrement les hôteliers qui peinent à remplir leurs établissements. Dans l’ensemble, les hôtels ont progressivement réouvert leurs portes la première semaine du mois de juin.
Les réservations sont « beaucoup plus basses que les années précédentes, il y a beaucoup de réservations au dernier moment, c’est plus surprenant » indique une réceptionniste de l’hôtel Ibis. Le taux de remplissage est aujourd’hui de 43%. « On s’attendait à ce que ça se passe comme ça, on espère une amélioration au mois d’août » rajoute-t-elle.
En ce qui concerne l’hôtel Saint-Jean, l’établissement a réouvert le 8 juin dernier et a moins de difficulté à remplir son hôtel. Avec une semaine de fermeture au début du mois de juin, le taux de remplissage s’est élevé à 56%. « La machine s’est bien remise en route, l’activité a repris assez rapidement » précise une employée.
À ce jour, le taux de remplissage a même atteint 80%. « On est plutôt rassuré, on a la chance d’avoir une clientèle locale et régionale avec beaucoup d’habitués »
Pour le Marina B, « la reprise est plus compliquée, le week-end ça se passe bien mais c’est moins évident la semaine. » déplore un employé. Le taux de remplissage avoisine aujourd’hui 50%, une situation « plutôt inquiétante ».
En ce qui concerne tous les hôtels, tous remarquent la même chose. La clientèle est une clientèle majoritairement française. Au vu du contexte sanitaire compliqué, très peu de touristes étrangers ont maintenu leur réservation. Coronavirus oblige, chacun des hôtels a pris des précautions afin de rassurer la venue des clients. « Tous les employés portent le masque, du gel hydroalcoolique est mis à disposition, des gants doivent être mis pour rendre les espèces. Pour les petits-déjeuners, les couverts sont à usage unique » précise l’employée de l’hôtel Ibis.
Appartenant au groupe Accor, l’hôtel Ibis est labellisé « All-Safe ». Un label qui approuve les mesures d’hygiène et de prévention élevées de ce dernier. Pour l’hôtel Saint-Jean, les mêmes mesures sont prises (port du masque, gel hydroalcoolique mis à disposition). Cependant, « les petits-déjeuners sont préparés la nuit dans des sachets. Les clients apprécient et nous remercient » explique l’employée de l’hôtel.
Pour toutes ces mesures prises, l’hôtel bénéficie du label Santé. Au Marina B, « on aère tout pendant 1h30, on a commandé des produits anti-bactériens en provenance d’Allemagne pour assurer au mieux la sécurité des clients » précise l’un des salariés.
Enfin, tout ce contexte particulier et ces obligations sanitaires engendrent des pertes importantes pour les hôtels. À l’hôtel Ibis, « on compte 200.000€ de pertes au mois de juin par rapport l’année dernière ».
Cette période étant habituellement « le chiffre d’affaire le plus important de l’année avec l’organisation du Grand Prix de Formule 1 au Castellet » précise l’employée.
JUSQU'A 50 000 EUROS DE PERTE
Pour l’hôtel Saint-Jean, les pertes sont aussi importantes, près de « 50.000€ par rapport à l’année dernière » Le Marina B de son côté a enregistré une perte de près de « 10.000€ rien que lors du week-end de Pentecôte »
Avec ce contexte sanitaire très particulier, l’ensemble des hôteliers espèrent une réelle amélioration de la situation dans les semaines à venir.
Photo : illustration
Julien Bevilacqua
Dans le centre-ville de La Ciotat, deux immeubles, aujourd’hui très fragilisés sont promis à la démolition.
Aujourd’hui très fragilisés dans le centre-ville de La Ciotat, les immeubles sis au 3 rue Renan et au 2 rue Aharonian font l’objet d’un arrêté de péril dans le cadre des pouvoirs de police du Maire.
À la levée de ces arrêtés, les propriétaires de ces deux immeubles disposaient d’un délai pour mettre en œuvre les dispositions nécessaires. À ce jour, aucune disposition n’a été prise.
Face à cette situation, la ville de La Ciotat a imposé des travaux d’office. Chacun des immeubles est désigné par un lot technique. Les maîtres d’œuvre devront encadrer les tous les travaux nécessaires avec pour seul objectif la levée des arrêtés de péril imminents.
L’objectif de ces travaux est également d’éviter un drame similaire à la rue d’Aubagne à Marseille survenu le 5 novembre 2018 qui avait fait 8 morts et 2 blessés.
L’immeuble du 3 rue Renan a quant à lui subit, il y a quelque temps, un incendie qui a totalement détruit planchers et toitures. Le bâtiment est aujourd’hui touché par un arrêté de péril grave et imminent pour lequel il doit être déconstruit dans sa totalité tout en sécurisant les mitoyens.
Il présente aujourd’hui des risques sécuritaires pouvant potentiellement être dangereux pour la sécurité des habitants, des voisins, mais aussi des passants dans ce secteur très fréquenté.
Pour ce qu’il en est de l’immeuble situé au 2 rue Anahorian, il aurait subi l’effondrement d’une partie du plancher avec des dommages collatéraux. De plus, la façade du bâtiment paraît très touchée et fragilisée. Prochainement exécutés dans des conditions d’accès difficile en centre-ville, les travaux restent à surveiller.
Photo : JB
Julien Bevilacqua
Un début d'incendie s'est déclaré au coeur du domaine viticole hier en fin d'après midi. DFCI et sapeurs-pompiers ont été mobilisés.
Un feu de broussailles s’est déclaré en fin d’après-midi, à Cassis, au coeur du domaine viticole et à proximité de la route Pierre Imbert.
L’incendie avait brûlé des dizaines de mètres carrés vers 18h30 heures, mais a été rapidement circonscrit par les hommes de la défense des forêts contre l'incendie (DFCI) premiers arrivés sur les lieux.
Ils ont été renforcés par deux véhicules tout-terrain des sapeurs-pompiers venus d'une caserne voisine.
En raison d’un petit mistral, le risque de propagation restait toutefois élevé. À 19h30, les pompiers étaient toujours à l’œuvre pour surveiller le feu.
L’origine de l’incendie n’est pas encore déterminée.
Photo : @pompiers_13 - (archives)
La rédaction
Hier matin se tenait l’installation du nouveau conseil municipal à la salle Paul-Éluard de La Ciotat. Patrick Boré démarre son 4e mandat avec une opposition renforcée.
C’est à 9h ce samedi, que le Conseil municipal a démarré à la salle Paul-Éluard de La Ciotat ce matin. Tous réunis, les conseillers municipaux de la majorité et de l’opposition étaient présents.
Ouvert au public, ce Conseil municipal était aussi l’occasion pour certains Ciotadens d’y assister. À la présidence, Arlette Salvo, a présenté le nombre de conseillers municipaux pour chacune des listes présentes au second tour. Ayant recueilli 46,19% des suffrages, la liste de Patrick Boré « Cap sur l’Avenir » bénéficie de 29 conseillers municipaux.
En deuxième position la liste menée par Mireille Benedetti fusionnée avec celles de Lionel Giusti et de Michel Buscetti « Ensemble pour La Ciotat » compte 4 élus au Conseil municipal et dont une élue à la métropole.
La liste « Plus que jamais, La Ciotat nous rassemble » de Karim Ghendouf bénéficie elle aussi de 4 élus au Conseil municipal. Enfin, la liste d’Hervé Itrac « Rassemblons nous pour La Ciotat » compte 2 conseillers municipaux. Avec cette détermination des élus à la proportionnelle, l’opposition compte alors 10 conseillers municipaux contre 29 pour la majorité.
À 9h44, suite au vote à bulletin secret des membres du Conseil municipal Patrick Boré est élu maire de La Ciotat avec 29 voix, soit la totalité des voix de son groupe « Cap vers l’Avenir ». Une élection qui lui permet de démarrer son 4e mandat en tant que maire de La Ciotat. « Je suis très honoré d’être élu maire pour la 4e fois. Je remercie tous ceux qui nous ont accompagné depuis 2001 avec qui nous avons façonné cette ville. Certains ont été renouvelés d’autres nous ont quitté. Ce que nous avons fait ensemble, c’est La Ciotat d’aujourd’hui. Nous avons fait cette campagne avec une équipe renouvelée, une équipe rajeunie. » a indiqué Patrick Boré.
Avec un contexte sanitaire compliqué et une abstention élevée, il « remercie tous les électeurs qui se sont déplacés, ils ont fait preuve d’un esprit citoyen et républicain »
Le Conseil municipal s’est poursuit avec la nomination de 11 adjoints au maire : Alexandre Doriol, Arlette Salvo, Jean-Louis Bonan, Evelyne Flick, Jean-Louis Tixier, Patricia Tudose, Noël Collura, Nathalie Lainé, Eric Belrivo, Geneviève Boissier et Louis Hourie.
Par la suite, Patrick Boré a indiqué à l’ensemble des élus que « la ville de La Ciotat va s’attacher les services d’un déontologue » Cette dernière serait également au conseil régional.
LE GROUPE "ENSEMBLE POUR LA CIOTAT" OUVRE LES DÉBATS
Une fois le conseil municipal installé, les nouveaux conseillers municipaux du groupe d'opposition "Ensemble pour La Ciotat" se sont mis immédiatement au travail et ont ouvert les débats.
Denis Bunelier s'est interrogé sur "le montant excessif des petits travaux payé par la commune". Ce à quoi le Maire a répondu qu'il applique "le réglement des appels d'offres lié aux collectivités territoriales".
Laura Baldanza a réclamé la facture des masques qui ont été commandés par la ville de La Ciotat pedant la crise sanitaire. Elle là trouve "salée". "C'était à l'époque ou il n'y en avait pas [...] l'administration peut vous montrer la facture..." a lancé Patrick Boré.
La séance a été levée à 12h00. Le conseil municipal de La Ciotat se réunira à nouveau au même endroit, le vendredi 10 juillet 2020 à 9h.
Photo : JB
La rédaction
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