L'ancien casino "Les Flots Bleus" doit laisser la place à une surface alimentaire. La partie "dancing" est devenue un tas de gravats.
La décision a été prise par la mairie il y a un an, le bâtiment municipal qui abrite depuis le 19ème siècle, l'établissement de jeux et de loisirs dénommé "Les Flots Bleus" sous différends concessionnaires, doit devenir une "halle alimentaire".
La SAS Les Flots Bleus prévoit dans le cadre d'un bail à construction accordé par la ville, de réaliser des commerces de bouche (charcutier, boucher, poissonnier, boulanger, pâtissier, primeur, traiteur et rôtisseur) à l'endroit ou se situe actuellement l'ancien casino "Les Flots Bleus" sur l'avenue du Président Wilson à La Ciotat.
Il est prévu également, la contruction d'un pôle de restauration comprenant des restaurants de plusieurs spécialités dont 250 place assises.
L'affichage obligatoire posé sur une des tôles de protection qui entourent le bâtiment pendant les travaux - (photo : AC)
Les tractopelles de la société chargée d'effectuer les travaux viennent de réduire l'ancien "dancing" en tas de gravats. Ce dimanche, la démolition d'une partie des "Flots Bleus" ne laisse pas insensible certains habitants.
En effet, la bâtisse située en bord de mer a fait danser et jouer de nombreuses générations Ciotadennes.
"Que va-t-il nous rester ?" lance avec émotion, un habitant de La Ciotat. Gérard, agé de 76 ans, s'est rendu ce dimanche matin au marché. Surpris de voir "à terre" une partie de l'ancien Casino. "On est en train d'effacer le passé dans cette ville [...] j'ai passé ma jeunesse ici et mon gamin aussi...".
Des piliers ont été posés pour soutenir la façade du bâtiment, située côté avenue Wilson, piétons et automobilistes peuvent pour l'heure, continuer de circuler.
Photo : AB
La rédaction
Hier soir, le candidat aux élections municipales à La Ciotat a présenté le programme de la liste « pour une ville qui respire ». Il a dévoilé quelques axes d’un projet qui se veut « éco-responsable » pour les six années à venir.
Les grandes lignes du programme de la liste « pour une ville qui respire » ont été dévoilées hier soir dans une brasserie Ciotadenne. Elles ont été annoncées en dix points :
- Mettre fin à l’urbanisation massive
- Réduire le coût du stationnement
- Embellir le cadre de vie
- Lutter contre la pollution
- Améliorer le service public
- Faciliter la mobilité
- Défendre le petit commerce
- Nommer un référent municipal dans chaque quartier
- Recevoir les habitants dans le bureau du maire
- Réorienter les missions de la police municipale
Lionel Giusti propose de réduire la taxe foncière de 0,6% par an tout au long du prochain mandat.
Le candidat citoyen veut sauver le cinéma “Lumière” pour en faire le lieu central de la vie Ciotadenne, un lieu d’échange de culture ouvert à tous sans oublier la création d’une salle “vintage” avec programmation des films des années 70/80/90.
Il propose la création de la cité de la transition écologique : un pôle économique et écologique d’ampleur, à la croisée des entreprises, des universités et des citoyens, tourné vers la création d’emplois, la formation aux métiers de demain, l’innovation dans la transition écologique. Mais aussi, la végétalisation du port de La Ciotat « le projet est prêt il ne nous reste plus qu’à le faire valider par la future majorité de la Métropole », la sécurisation de la voie douce avec l'installation de vraies pistes cyclables.
En projet, la végétalisation du port rénové de La Ciotat - (Image "Les Ciotadens)
La liste « pour une ville qui respire » veut aussi réorienter les missions de la police municipale et souhaite rendre le stationnement gratuit dans toute la ville chaque premier samedi du mois. La vignette annuelle passerait à 1€ pour les habitants.
Lionel Giusti souhaite garantir l’accès de tous à tous les droits sociaux, en allant notamment au-devant des publics les plus fragilisés. Soutenir les aidants, par la construction de maisons de répit, et la mise à disposition de personnels pour les familles. Augmenter les solutions d’hébergements pour les femmes victimes de violence.
Il a aussi prévu de mettre en place des consultations citoyennes. Des réunions publiques seront organisées dans les quartier ainsi que des commissions extra-municipales.
La tête de la liste « pour une ville qui respire » annonce « une gestion municipale plus transparente ». Il a prévu de faire signer une charte d’éthique à son équipe.
La parole a ensuite été donnée à certains de ses colistiers, Brigitte Padovani favorable à l'instauration d'une "ville inclusive". Yves Jambilloux est revenu sur le budget de la ville et les futures orientations budgétaires. Denis Bunelier a annoncé qu'il fallait stopper l'urbanisation dans les campagnes et se consacrer plutôt à la réhabilitation du centre-ville. Eric Lujan veut une déchetterie gratuite pour tous et revoir l'aménagement du marché dominical "trop long et certainement trop chaud cet été". Le mot de la fin a été pour Jeremy Rouja 24 ans, benjamin de la liste et la ferme volonté de lutter contre l'habitat indigne.
Un programme qui selon lui, est conforme avec la réalité suivant les compétences de la ville malgré la pression métropolitaine « dans ces élections, rien n’est figé à Marseille, non plus ! » lance t-il.
Avant de clôturer la soirée, Lionel Giusti a mis en garde les « vendeurs de rêves » et les propositions fantaisistes.
La liste a été déposée en Préfecture des Bouches-du-Rhône, elle sera officiellement présentée au public, le jeudi 5 mars 2020.
Photo : AB
La rédaction
C'est à l'abri des regards, qu'un chantier titanesque se produit actuellement sur la zone Athélia. Une déforestation engagée alors que des entrepôts existants restent inoccupés.
Nous ne sommes pas en forêt Amazonienne mais plutôt sur les hauteurs de La Ciotat. Une image qui risque toutefois, de choquer certains de nos lecteurs au moment même où il est recommandé de protéger la nature et de lutter contre le réchauffement climatique.
Ecologie et économie ne font pas bon ménage. Sur les hauteurs de La Ciotat, l'expansion de la zone industrielle poursuit son chemin. Des hectares de forêt disparaissent au prix d'un "développement économique". Une déforestation à l'abri des regards en période électorale.
Bulldozer et tractopelle sont en action dans une forêt située entre la zone Athélia et le chemin de Roumagua.
Pourtant sur l'ensemble de la zone industrielle Ciotadenne, des locaux restent inoccupés et certains terrains viabilisés en 2015 sur la nouvelle zone Athélia 5, n'ont toujours pas trouvé preneur.
Photo : AB
La rédaction
De nouvelles serrures ont été récemment posées dans les bureaux du service des élections situé au rez-de-chaussée de l'hôtel de ville de La Ciotat.
L'ancien service municipal de l'état civil présent au rez-de-chaussée de l'hôtel de ville de La Ciotat, situé sur le rond point des Messageries Maritimes, est en travaux depuis plusieurs semaines. Cependant, les verrous ajoutés et n'ouvrant que de l'interieur, récemment installés sur des portes, ne sont pas passés inaperçus.
Pourquoi ? Parce qu'il s'agit tout spécialement des portes du bureau centralisateur des élections. L'endroit précis où les soirs des dimanches 15 et 22 mars 2020, les enveloppes contenant les résultats des 31 bureaux de vote des élections municipales de La Ciotat, seront toutes déposées au même endroit.
"DU JAMAIS VU"
"C'est du jamais vu" nous indique un témoin. En effet selon nos informations, la démarche est inédite d'autant que les portes du bureau centralisateur des élections sont équipées de serrures classiques d'origine.
À noter que la réglementation ne l'impose pas, bien au contraire...
Photo : archives
La rédaction
Un développeur Russe a retravaillé l'image du film des frères Lumière "L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat" en s'appuyant sur l'intelligence artificielle, de quoi donner un gros coup de jeune à l'un des tous premiers films de l'histoire du cinéma.
Le "YouTuber" Russe, Denis Shiryaev a pris les dernières avancées de la technologie de l'IA (intelligence artificielle) et les a transformé en l'une des premières œuvres du film : l'arrivée d'un train à la gare de La Ciotat, tournée par les frères Lumière en 1896.
Il y a beaucoup de légendes urbaines autour de ces 50 secondes car il s'agissait du tout premier film Lumière. En salle, le public était terrifié, pensant que le train allait les frapper (ils étaient étonnés, sans doute, mais ils n'étaient pas si naïfs).
Colourised/edited 1896 footage showing the arrival of a Train at La Ciotat in Southern #France. (The Lumière Brothers)
— Rob Cross (@RobCross247) February 6, 2020
4k and sound by Denis Shiryaev.
Video source used: https://t.co/Hdllkwaud1
Process algorithms created by#DIAN #TopazAI #ESRGAN #Waifu2x #DeOldify #Anime4K pic.twitter.com/FdZ3mHKHE6
Ce que montre la vidéo diffusée dans le Tweet ci-dessus n'est cependant pas une «restauration» traditionnelle. Au lieu de cela, Shiryaev utilise un logiciel d'édition d'image commercial appelé "Gigapixel AI".
Le film original n'a pas été tourné à 60 images par seconde. Au lieu de cela, les réseaux de neurones regardent les trames originales et «remplissent» les données entre les deux, créant ce que vous pouvez voir est un effet plus naturaliste. Les gens qui montent et qui descendent du train comme ils le font dans la vraie vie.
Comment ça marche ? Eh bien l'idée est d'entraîner des algorithmes sur une base de données contenant de nombreuses vidéos. En fait, on va dégrader la qualité de vidéos en 4K puis soumettre les images dégradées et non-dégradées à l'algorithme afin qu'il comprenne comment les détails se perdent, et qu'il finisse par savoir comment recréer l'image 4K d'origine à partir de l'image dégradée.
Le résultat est assez bluffant...
En savoir plus => Faits-divers, société, culture, politique, sport... Ecoutez l'actualité de La Ciotat & environs sur Radio La Ciotat Fréquence Nautique - 107 FM, édition locale à 9h, (rediffusion à 12h15, 16h30 et 19h).