

C'est inédit, le conseil municipal de La Ciotat s'est réuni ce lundi, dans un théâtre et la séance a été (plutôt) animée...
Les places des élus étaient espacées en raison de la crise sanitaire et les bancs clairsemés autant du côté de la majorité que celui de l'opposition. Certains conseillers municipaux ont fait part de leur mécontentement suite à la tenue d'une réunion publique dans un lieu clos en pleine pandémie de Covid-19.
Ce lundi après-midi, le conseil municipal de la Ciotat a planché sur la scène de « La chaudronnerie » pour cette séance du 8 Mars qui comptait 25 délibérations et 4 questions formulées par l’opposition.
Une réunion dans un lieu inhabituel choisit pour respecter les gestes barrières ou presque sachant que les micros passent toujours de main en main.
Au premier acte, le lieu a été propice à des échanges courtois, certains conseillers muncipaux de la majorité n’hésitant pas à improviser en ponctuant leurs interventions de vers...
Au deuxième acte, plus d’improvisation, les mêmes "acteurs" ont récité le texte écrit par des auteurs qui fréquentent plus les palais de justice que "La Comédie Française".
Un changement de ton pour évoquer la restauration de la Bastide Marin (suite à l’incendie du 6 décembre 2020) pour laquelle la ville semblerait vouloir reprendre "la forteresse".
Des tirs à boulets rouges, 1720 oblige, contre la présidente de l’association Mireille Benedetti, qui en tant que conseillère municipale de l'opposition, avait pris soin compte-tenu de sa double casquette et conformément au règlement, de quitter l'assemblée le temps de la délibération.
La séance a été levée vers 17h.
Photo : DB
La rédaction
Avec l’arrivée des beaux jours pendant les périodes de vacances ou les week-ends, le même constat est fait sur les sites de villégiature du littoral Ciotaden
Qu’il s’agisse des plages ou ailleurs sur le port dès lors qu’il y a un afflux de visiteurs à La Ciotat, les poubelles mises à disposition débordent, malgré les tournées de collecte par les services municipaux.
Il faut ajouter à cela les gestes d’incivilité qui consistent à laisser en dehors des points de ramassage toutes sortes de détritus volontairement jetés, en l’occurrence sur des sites fréquentés.
Entre shopping et balade, il règne plutôt une bonne humeur en bordure du littoral Ciotaden, même si chacun doit se déplacer masqué en raison de la pandémie de Covid-19 qui a fait grimper une vente à emporter qui se grignote de préférence face à la mer.
Seule ombre au tableau, les nombreux déchets générés par l’explosion de la vente à emporter, alors que les bars et les restaurants restent fermés. Les poubelles publiques débordent. Plusieurs internautes s’en sont d’ailleurs plaints sur les réseaux sociaux.
"Toutes les poubelles débordent de St Jean au vieux port c'est les vacances scolaires rien n'est mis en place pour irradier cette situation même le centre ville est impacté que l'adjoint à l'environnement sorte de son bureau et constate sur place …" s’insurge Behn H.
« Si ces p*** de personnes irresponsables et irrespectueuses qui balancent leurs déchets par terre les mettaient dans un sac et les jetaient là où il y a de la place, le problème serait réglé depuis longtemps !!!! Mais bien évidemment c’est certainement pas le genre d’individu à être concerné par la propreté et la pollution !!..... N’est-ce pas ?? » lance Alain P. visiblement en colère contre l’incivisme ambiant.
Don son côté, l’association Ciotadenne « Collect-if environnement » a publié des photos prises récemment sur le bord de mer Ciotaden.
On imagine aisément la dégradation de l’image touristique de la commune et les risques avérés de pollution de l’environnement. Un aspect non négligeable si l’on considère qu’à proximité s’exercent les activités liées au tourisme local de l’une « des plus belles baies du monde ».
Par conséquent, le phénomène déjà connu l'an dernier pourtant sans crise sanitaire, s’étant reproduit dès ces vacances d’hiver, la "question" risque d’être posée lors de la séance du conseil municipal prévue le lundi 8 mars 2021…
Photo : capture d’écran
La rédaction
C’est ce soir que Jean Castex, Premier ministre doit prendre la parole afin d’annoncer les dernières mesures pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Selon nos confrères de radio France, Le Pas- de-Calais devrait être confiné les week-ends mais ce ne serait pas le cas de Marseille et des Bouches-du-Rhône en général.
Parmi les mesures qui pourraient être évoquées ce soir : l’instauration de jauges davantage limitées dans les espaces publics. Si jamais le confinement devait être imposé le week-end, les ciotadens seraient en majorité contre.
Sur le port, lorsqu’on tend le micro aux passants, tous sont contre un confinement le week-end. Du côté des personnes âgées, beaucoup d’empathie pour les plus jeunes, Marinette, 88 ans, explique par exemple : « j’aime beaucoup me promener et je n’ai pas envie d’être confinée, mais je pense surtout aux jeunes qui n’ont plus de liberté. »
Une autre passante raconte que pour elle ce n’est pas la solution : « je pense pas que ce soit une bonne idée, je pense que les habitants vont avoir tendance à aller les uns chez les autres et être enfermés ce n’est pas mieux que de prendre l’air. »
Lorsqu’on donne la parole aux plus jeunes, ils expliquent qu’il n’y a pas assez de communication autour des mesures selon eux. Thomas, 20 ans témoigne : « confiner et de pas parler, ce n’est pas très utile. On nous dit juste de rester chez nous mais on ne sait pas ce qui se passe ou s’il y aura une solution viable. »
Pour finir, il y a ceux qui redoutent l’amende qu’ils pourraient avoir à payer en cas de sortie si nous étions confinés : « 135 euros par personne, ça fait cher ! Donc on va respecter le confinement » termine un passant.
Photo : LN
Léa NICOSIA
La Ciotat poursuit sa politique en matière d'urbanisation. Certains habitants s'interrogent sur les conséquences et le devenir de la qualité de vie.
"La Ciotat va devenir invivable ! Les effets collatéraux du bétonnage à outrance vont générer un flot considérable de véhicules sur les axes principaux d'une « ville cul-de-sac » qu’est La Ciotat" à l'image de Jean Pierre L., beaucoup de Ciotadens n'accueillent pas avec enthousiasme les différents programmes immobiliers en cours. Certains se situent en entrée et d'autres en coeur de ville.
Dans le "courrier des auditeurs" adressé à notre rédaction, le Ciotaden énumère les constructions en cours et s'inquiète des conséquences "Avenue Emile Ripert, Résidence l’Archipel, construction de 76 logements, c'est-à-dire 150 voitures de plus dans la ville. Avenue Guillaume Dulac, construction de 247 logements c’est 500 voitures de plus sans compter les 20427m2 de terres agricoles qui disparaissent. Le chantier naval, 700 emplois maintenant et 900 de plus après la création le l’ascenseur et du village d’entreprises, c’est 1600 voitures.
La construction de la zone de loisirs suscite de nombreuses réactions sur les conditions de circulation déjà saturées dans le secteur aux heures de pointe - (Photo : DR)
Notre auditeur ne manque pas de souligner ses inquiétudes lorsque les travaux de la zone de loisirs seront terminés "rond-point de l’Ancre marine, construction du multiplexe, hôtel, restaurants, espace loisir, ce rond-point souvent saturé et déjà dangereux actuellement deviendra impraticable".
Sur la D40B entre la sortie du péage et l'entrée de La Ciotat, le trafic routier est régulièrement saturé aux heures de pointe. Dans le même secteur, viendra bientôt s'ajouter la fréquentation de la future zone de loisirs - (Photo : DR -archives-)
Mais si tous ces projets immobiliers se développent, c'est aussi parce le bord de mer de La Ciotat est indéniable et que les demandes de logements y sont conséquentes. La présence d'une gare, d'un péage et sa position géographique entre trois grandes agglomérations (Toulon, Marseille et Aix-En-Provence), ne sont sans doute pas étrangère à ce phénomène.
Et puis, les Ciotadens ont eu l'occasion de s'exprimer l'an dernier, lors des élections municipales. Des listes opposées à la municipalité actuelle proposaient de mettre un frein à l'urbanisation. Elles n'ont visiblement pas été choisies par la majorité des électeurs. Peut-être aussi, que les 61% d'abstentionnistes le regrettent déjà...
Photo : DR (archives)
La rédaction
Le ministère de l'Intérieur veut recourir à internet pour dénoncer la vente de drogue dans son quartier. La mesure déjà utilisée par certaines communes, semble concluante.
Après une plateforme de lutte contre les discriminations en février, le gouvernement met à nouveau les citoyens à contribution sur ses sites internet. Gérald Darmanin a annoncé ce mercredi 3 mars l’ouverture d’une plateforme permettant à chacun de signaler à la police et à la gendarmerie les points de deal près de chez lui.
À partir de ce jour, chaque citoyen pourra faire ce signalement sur « moncommissariat.fr » et en zone gendarmerie sur « ma brigade numérique », a-t-on précisé au ministère de l’Intérieur. Les informations seront ensuite transmises aux policiers et gendarmes concernés, a-t-on ajouté.
Il y a quelques mois en France, certaines communes comme celle de Beauvais, ont pris les devants. L'expérience semble porter ses fruits.
S'agissant de l'amende forfaire de 200 euros pour usage de drogue, Gérald Darmanin a cité le chiffre de 44.124 infractions relevées entre le 1er septembre 2020 et le 28 février 2021 dont 3978 dans les Bouches-du-Rhône.
Photo : @prefpolice13 - (archives, illustration)
La rédaction
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