

Ce matin Benoit Payan a été élu 47ème maire de la cité Phocéenne suite à la démission de Michèle Rubirola. Une « élection » dans des conditions semblables à celle d’Arlette Salvo à La Ciotat.
Ce lundi matin lors du conseil municipal de la ville de Marseille, le socialiste Benoit Payant est venu remplacer l’écologiste Michèle Rubirola dans le fauteuil de maire de la cité Phocéenne. Tous deux étaient membres de la liste d’union « le printemps Marseillais » aux dernières élections municipales.
« DÉNI DE DÉMOCRATIE ? »
A La Ciotat, Bernard Deflesselles fait partie des rares membres de la majorité municipale (LR) a réagir après l'élection du maire de Marseille « Aujourd’hui, retour dans le passé avec les recettes de l’ancien monde, c’est l’hiver au #Printempsmarseillais" écrit le conseiller municipal de La Ciotat sur sa page Facebook « c’est le #PS qui gagne mais c’est #Marseille qui perd ! Merci à notre famille politique de la droite et du centre qui n’a pas trahi ses convictions et ses électeurs en ne participant pas à cette mascarade ! » ajoute celui qui est aussi député des Bouches-du-Rhône.
Une attitude que n’a pas manqué de faire réagir sur Twitter, un ancien journaliste de La Ciotat « Une tambouille à l'image de celle de la mairie LR de La Ciotat qui a remplacé en septembre le maire élu Boré par Salvo ? » […] Pour LR (Les Républicains), ce qui est démocratique à La Ciotat ne l'est pas à Marseille […] »
Toujours sur les réseaux sociaux « Bravo Benoit Payan pour cette élection digne de sa voisine, La Ciotat… » réagit une Ciotadenne.
Réaction « ironique » ce matin, du mouvement citoyen « Les Ciotadens » présidé par Lionel Giusti. L'organisation politique locale représentée par deux élux locaux d'opposition, a demandé en septembre, de nouvelles élections municipales à La Ciotat après la démission de Patrick Boré tout juste réélu Maire « Nous allons réclamer des « droits d’auteur » à ceux qui réclament de nouvelles élections municipales à #Marseille alors qu’ils ont fait la même chose à #LaCiotat en désignant Arlette Salvo à la place de Patrick Boré ! « Sacrée » année 2020… »
« IL A LES QUALITÉS NÉCESSAIRES POUR ASSUMER CETTE FONCTION »
Enfin, la réaction de Jean Claude Gaudin que certains observateurs jugent "élégante" « À 42 ans Benoit Payan vient d’être élu Maire de Marseille. Lors de mon dernier mandat, j’ai pu constater qu’il possédait les qualités nécessaires pour assumer cette fonction que je sais immensément exigeante, mais aussi passionnante, de Maire de la deuxième ville de France... » a déclaré sur son compte Twitter, l'ancien maire (LR) de Marseille.
Photo : Fréquence Nautique - (archive)
La rédaction
Il ne reste plus que la façade d'entrée de l'ancien casino "Les Flots Bleus" avenue Wilson à La Ciotat. Le reste a totalement disparu.
"Que reste-t-il de nos amours, que reste-t-il de ces beaux jours, une photo, vieille photo de ma jeunesse..." dit la chanson de Charles Trenet. Les Ciotadens de plusieurs générations ne restent pas insensibles lorsqu'ils passent en voiture ou à pied devant ce qui reste de l'ancien Casino de la ville.
Fondé au début des années 1920, le casino « les Flots Bleus » a officiellement fermé ses portes le 7 juin 2017. Au même moment s'ouvrait le nouveau Casino sur l'avenue Guillaume Dulac. La démolition qui a démarré en février dernier a suscité une grande émotion chez la majorité des Ciotadens.
Ce samedi 19 décembre 2020, il ne reste plus que la façade de l'entrée de l'ancien casino "Les Flots Bleus" situé avenue du Président Wilson à La Ciotat. Le reste a totalement disparu pour laisser place dans quelques mois, à une halle alimentaire avec commerces et restaurants.
Ce lieu de divertissement a été fréquenté par plusieurs générations Ciotadennes dès le début du 20ème siècle.
Photo : capture d'écran
La rédaction
Ce samedi matin une panne d'électricité s'est produite dans l'hypermarché Carrefour de La Ciotat alors que nombreux clients effectuaient leurs achats de Noël.
Les clients de l’hypermarché Carrefour situé chemin puits de Brunet à La Ciotat étaient nombreux ce samedi 19 décembre 2020 pour effectuer leurs achats de Noël, lorsque magasin a été partiellement plongé dans l’obscurité.
Selon nos informations la direction du magasin a demandé à ses vigiles à ce moment-là, d’en limiter l’entrée à ceux qui souhaitaient accéder aux rares boutiques encore éclairées de la galerie marchande. Elles ne sont visiblement pas branchées sur le même secteur.
Il était aux alentours de 9h quand une panne d’électricité a subitement entraîné l’extinction des éclairages, l’interruption des caisses enregistreuses et l’immobilisation des ouvertures électriques du magasin.
En l’absence d’éclairage il n'y a pas eu d'affolement.
Les cadres de la grande surface n'ont pas fait évacuer la clientèle hors du magasin car au même moment, le groupe électrogène du magasin prenait le relais de l’alimentation électrique en vue d’assurer le maintien en fonctionnement des rayons réfrigérés.
Les clients ont continué à faire leur course avec toutefois peu de luminosité et sans perturber la bonne marche des événements. Vers 10h15 tout est revenu à la normale, les achats de Noël ont pu reprendre de plus belle.
Photo : illustration
La rédaction
Près de deux semaines après l’incendie de l’annexe de la Bastide Marin, pas de nouvelles concernant l’enquête policière, mais déjà l’espoir d’un renouveau pour les bénévoles.
Tous les costumes du festival 1720 sont parti en fumée après le feu qui s’était déclaré le 6 décembre dans l’annexe de la Bastide Marin. Un véritable drame pour Mireille Benedetti, Présidente de l’association « La Ciotat, Il était une fois ».
Celle-ci confie qu’à ce jour, aucune information n’a été révélée concernant l’enquête : « Je sais que la police fait toutes les investigations nécessaires et il n’y a pas de résultats connus, du moins de ma part. Les pompiers aussi sont en train de faire leur rapport. Concernant les assurances, les experts sont sur place depuis quelques jours. Nous sommes en train d’évaluer les dégâts. »
Malgré tout, les bénévoles se relèvent déjà d’après Mireille Benedetti. Ils sont à la recherche d’un nouvel endroit pour stocker les futurs costumes qu’ils vont confectionner à nouveau très rapidement. « On n’a pas de lieu pour stocker pour l’instant, donc on est aussi à la recherche de quelqu’un qui pourrait nous prêter un local pour entreposer les tissus. Il y a quelques bénévoles qui ont proposé une pièce ou un garage mais il est vrai que nous allons vite avoir de nombreux produits à ranger. Si une association ou un particulier à une salle sécurisée (pas humide), on sera ravis de cet apport. »
Le dimanche 6 décembre 2020, un incendie dont l'origine reste pour l'heure inconnue malgré une enquête de police en cours, a ravagé vers 4h30 du matin, l'atelier couture réduisant en cendre les costumes médiévaux.
"Nous perdons dans l'incendie du 6 décembre 2020 tous nos costumes historiques, 17 ans de dévouement de nos couturières bénévoles qui ont tant donné pour que nous soyons magnifiques dans nos habits du XVIII siècle" communique l'association.
L'incendie n'a laissé aucune chance aux costumes et aux décors de "La Ciotat il était une fois 1720" - (Photo : DR)
Une collecte physique est prévue sur le parking de la Bastide MARIN, 1943 avenue Guillaume Dulac, samedi 19 décembre de 10h à 12h et mercredi 23 décembre de 14h à 17h. Tissus, draps anciens, tissus d’ameublements, matériaux de couture ou encore outillage divers pour travaux de bois et de jardinages sont attendus.
"Pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer, nous pouvons venir à votre domicile" indique Mireille Benedetti présidente de "La Ciotat il était une fois 1720" avant d'ajouter "avec tous les amis de la Fédération Française des Fêtes et Spectacles Historiques, nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre passion pour la Culture, le spectacle vivant et les liens sociaux qui unissent les hommes".
Un appel au don a également été lancé en ligne => ICI
Photo : DR
Léa NICOSIA
Hier après-midi, Michèle Rubirola a quitté son fauteuil de maire (EELV) de Marseille pour "raisons de santé". Avant elle, Patrick Boré tout juste réélu maire (LR) de La Ciotat, démissionnait pour un siège au Sénat.
Une chose est sûre dans la région. À l'avenir les électeurs devront être prudents dans leur choix, car une tête de liste n'est pas obligatoirement celle ou celui qui dirige la collectivité territoriale, une fois élue.
Tout commence le lundi 8 mai 2017, lorsque Christian Estrosi tout nouveau Président (Les Républicains) de la région Provence Alpes Côte d'Azur démissionne au profit de son colistier Renaud Muselier (LR). L'ex puis futur maire de Nice justifiera sa décision sur le fait "qu'il était le seul capable [dans l'élection régionale], à pouvoir faire barrage au Front National mais qu'il souhaitait se consacrer entièrement à sa ville, de Nice".
En septembre 2020, Patrick Boré tout juste réélu maire (LR) de La Ciotat démissionne pour un siège au Sénat qu'il brigue depuis plusieurs années. Il désigne à sa place Arlette Salvo, son adjointe aux finances. Une partie de l'opposition municipale réclame alors de nouvelles élections, en vain.
Et puis hier après-midi, Michèle Rubirola tête de liste du "Printemps Marseillais" lors des dernières élections municipales, élue maire écologiste de Marseille en juin 2020, ne passera pas un printemps dans le fauteuil de première magistrate de la cité phocéenne. Elle démissione pour "raisons de santé".
Parmi les nombreuses réactions celle de Stéphane Ravier, conseiller municipal (RN) de Marseille, il affirme "que les électeurs Marseillais ont été floués". Du coup, certains observateurs ont entendu un écho jusqu'à La Ciotat...
Photo : illustration
La rédaction
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