D’importantes quantités de pluies sont tombées ce jeudi, sur La Ciotat qui est à nouveau sous les eaux.
Pas moins de 30mm de précipitations sont tombés, ce jeudi après-midi à La Ciotat. Tôt dans la matinée, Météo France a placé les départements des Bouches du Rhône, du Var et des Alpes Maritimes, en vigilance orange : pluie, inondations, vagues et submersion.
A La Ciotat, plusieurs quartiers ont été inondés. Certaines routes dont celles situées en front de mer sont devenues rapidement impraticables.
Le Vallat qui longe l'avenue Ernest Subilia à La Ciotat, est sorti de son lit. (Photo : merci à Abdel)
Les sapeurs pompiers du centre de secours de La Ciotat Ceyreste ont multiplié leurs interventions aux quatre coins de la ville.
Une partie du parking de La Maurelle a été inondée - (photo : merci à Antoine)
La route départementale 559 à hauteur de St Jean sous les eaux - (Photo : merci à Jonathan)
Météo France prévoit une amélioration en fin de journée et une baisse significative des températures à partir de vendredi.
Photo : Fréquence Nautique
La rédaction
Le CBD, l'une des substances contenue dans le chanvre ou le cannabis, est réputée pour ses vertus relaxantes, comme anti-douleur ou comme anti-stress par exemple.
Une boutique entièrement dédiée au chanvre vient d'ouvrir à La Ciotat. "Satyva" a ouvert il y a quelques mois seulementau 16, rue Maréchal Foch et propose principalement des produits à base de CBD, ou cannabidiol. Il s'agit d'une substance qu'on trouve notamment dans le chanvre ou dans le cannabis, qui est réputé pour ses vertus apaisantes, mais qui n'a pas d'effet psychotrope, contrairement au THC.
La boutique Satyva ne s'adresse d'ailleurs pas du tout aux fumeurs de joints. La devanture, comme l'intérieur, sont décorés sobrement, avec des murs clairs, quelques plantes vertes et des étagères en bois remplies de produits à base de chanvre bio : des cosmétiques, des liquides à vapoter, des infusions... "Mais rien ne contient du cannabis", prévient le couple de commerçants.
Satyva est une franchise qui commercialise, de l'huile de CBD en prise sublinguale, sous la langue, du liquide pour la cigarette électronique qui aide à lutter contre la dépendance à la nicotine, mais aussi des bonbons, du chocolat à croquer, du miel, du thé, du café et une gamme de produits cosmétiques comme des huiles de massage et des crèmes.
Aux États-Unis, tant le CBD que la marijuana thérapeutique en Californie, font un carton. Mais en France, seul ce concept autour du CBD est «légalisé» sous conditions. Et les boutiques prolifèrent dans l'hexagone depuis une bonne année.
Le jeune couple de commerçants, s'est récemment installé au 16, rue Maréchal Foch à La Ciotat - (Photo : Fréquence Nautique)
La marque Satyva (dérivée du chanvre indien) a été créée par quatre associés dont un ancien Agenais et le fameux Paga, candidat de la série de téléréalité «Les Marseillais». Sur le site drogue.gouv, il est indiqué que le CBD peut être mis sur le marché sous condition de sa transformation industrielle à usage de produits d'alimentation humaine ou de cosmétiques issus des graines et des fibres.
L'usage et la consommation des fleurs sont formellement interdits par la loi. Les produits vendus à la boutique de la rue Molinier ont tous été testés dans des laboratoires français et ne comportent aucune trace de THC. Trois autres magasins franchisés «Satyva» ont ouvert à Agen, Montpellier et Cagnes sur Mer.
Mais les dirigeants comptent bien dupliquer rapidement en France le concept et la marque dans 50 à 100 points de vente.
Le CBD n'a aucune propriété thérapeutique, avertit clairement une mention sur les flacons et emballages. Ni vertus thérapeutiques à proprement parler, ni curatives. Juste des bienfaits sous réserve d'un avis médical pour les personnes souffrant de pathologies et sous traitement. Cela tombe sous le sens "des seniors ont commencé spontanément à pousser la porte également contre toute attente" nous précise l'épouse du gérant.
Sont recherchés des vertus apaisantes, de la détente, une action antidouleur, de l'aide au sevrage du tabac, un meilleur sommeil, de la récupération sportive… Quelques-uns des avantages du CBD vantés par la boutique. En gros, de la lutte contre les effets du stress, les contractures et tout ce qui relève des blocages émotionnels avec des somatisations physiques.
La boutique "Satyva" La Ciotat est ouverte du mardi au samedi de 10 h à 19h30.
Photo : DR - Satyva
La rédaction
La cité des frères Lumière va servir de décor pour le prochain film d’Eric Lavaine.
Les semi-remorques de la société de production ont débarqué dans la ville, Josiane Balasko et Malthilde Seigner font partie du casting du prochain film d’Eric Lavaine intitulé « Un tour chez ma fille ».
Une surprise de taille pour les cinéphiles et les fans comme Laëtitia. Elle est située à proximité du tournage à La Ciotat et partage sa joie sur Twitter.
Tournage avec Balasko à la Ciotat jusqu'à mi-décembre et pile sur mon secteur de travail ! ? pic.twitter.com/wgy8CrTNSq
— Skye. (@Laety13) November 6, 2019
Le tournage des scènes à La Ciotat devrait durer un peu plus d'un mois. Le long métrage sortira sur les écrans, l’année prochaine.
Josiane Balasko avec Mathilde Seigner sur le réseau social Instagram pour annoncer leur présence à La Ciotat - (Capture d'écran Instagram de Josiane Balasko)
Entre deux scènes, les deux actrices pourront se balader dans la cité des frères Lumière, l’occasion peut-être aussi, de visiter l’Eden, une des plus vieilles salles de cinéma au monde encore debout sur le boulevard Georges Clémenceau à La Ciotat.
La rédaction
Des manifestants se sont rassemblés hier soir, pour soutenir Mme Crivello et revendiquer le droit au logement pour tous.
Hier soir vers 18h, une centaine de personnes s’est rassemblée autour de Jenna Crivello. Cette mère de cinq enfants réclame un logement social à La Ciotat depuis presque un an. Elle en est venue à manifester son désespoir sur le parvis de l’hôtel de ville de La Ciotat.
Une démarche qui a largement été diffusée sur les réseaux sociaux et qui n’a pas laissé des Ciotadens insensibles.
Parmi les manifestants présents hier soir sur les marches de l’hôtel de ville, des gilets jaunes, des élus de l’opposition municipale RN et ex-FN ainsi qu’une délégation du mouvement citoyen « Les Ciotadens » qui un peu plus tôt dans la matinée a diffusé sur son compte Twitter, un message à l’attention du maire de La Ciotat afin de lui demander de s’expliquer sur le cas de Mme Crivello.
PAS DE T5 "SOCIAL" DEPUIS 2015
Le Tweet des « Ciotadens » a visiblement été lu. Quelques heures plus tard, la municipalité de La Ciotat est sortie de son silence et a diffusé un message sur Facebook « Il faut d’abord savoir que cette mère de famille est suivie avec une grande attention par les différents services sociaux. Elle habitait Marseille depuis huit ans où elle était locataire d’un appartement qu’elle a quitté au mois de janvier 2019 afin de revenir sur La Ciotat. La Ville est pleinement consciente des difficultés de cette famille notamment du fait de la présence d’un enfant en situation… » précise le communiqué avant d'indiquer que "la ville ne dispose pas d’un appartement de type 5 depuis le 23 décembre 2015".
Des propos qui ont fait réagir un Ciotaden présent hier soir, dans la manifestation « Il y a du béton partout dans cette ville et des gens dorment dehors, il faut qu’on m’explique ! »
Le communiqué de la mairie indique aussi que « Mme Crivello ne serait pas présentée au dernier rendez-vous qu’elle avait pris avec le service logement » des propos aussitôt contestés par l’intéressée, ce mardi matin, auprès de notre rédaction.
Mme Crivello et deux de ses cinq enfants sur les escaliers à l'entrée de l'hôtel de ville de La Ciotat - (Photo : Facebook)
Pour conclure, la municipalité de La Ciotat précise que le « sit-in » de Mme Crivello sur les marches de la mairie, le soir « ne permet en rien d’accélérer la procédure, pas plus qu’elle ne lui permettra de passer devant d’autres familles qui connaissent également des difficultés et qui respectent les procédures légales ».
Sur les réseaux sociaux, une internaute indique : « il y a des logements neufs qui sont vacants à La Ciotat, boudés par les investisseurs certainement à cause de leurs prix trop élevés par rapport à leur qualité et là, bizarre, ni le maire ni le préfet n'en réquisitionnent un seul pour loger cette famille ! »
« UNE URBANISATION CRÉATRICE D’INÉGALITÉS ? »
Hier soir, le cas de Mme Crivello a ouvert une brèche sur la problématique du logement social à La Ciotat, une situation incomprise par une partie de la population locale alors que la ville connaît depuis une décennie des chantiers de construction sans précédent. Aujourd’hui, des habitants s’interrogent sur un processus d’urbanisation qui au final, pourrait être selon eux, créateur d’inégalités.
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Photo : CB
La rédaction
Un an après le drame de la rue d’Aubagne à Marseille, le mouvement citoyen "Les Ciotadens" expose ses propositions pour lutter contre l’habitat indigne à La Ciotat.
"Depuis 18 ans, la politique du logement dans le centre ancien à La Ciotat est identique à celle de Marseille, nous connaissons aujourd'hui, le résultat…" précise d'emblée le communiqué de presse.
Le drame de la rue d’Aubagne à Marseille dont nous célébrons le triste 1er anniversaire est encore dans nos esprits. Dans les rues du centre-ville ancien de La Ciotat, les arrêtés municipaux de « mis en péril » ou « d’interdiction d’habiter » s’enchaînent dans la plus grande discrétion…"
L’insalubrité d’un immeuble ou d’un logement apparaît progressivement et est due en général à un manque d’entretien pendant une longue période.
UN "OBSERVATOIRE DES COPROPRIÉTÉS" A LA CIOTAT
L’état, la métropole et la ville sont en charge de ce dossier, mais les choses avancent peu. Aussi, le mouvement citoyen « Les Ciotadens » propose de mettre en place sans plus attendre, un observatoire des copropriétés.
"Il s’agit pour la commune de se doter d’un service de proximité pour lutter contre le logement insalubre sur le terrain et d’accompagner les propriétaires bailleurs en difficulté".
L’objectif est donc, de mieux connaître les situations de fragilités et de les prévenir, de façon à intervenir le plus en amont possible avant que les situations deviennent extrêmement compliquées, voire dangereuses pour l’occupant.
PRISE DE CONTACT DIRECT AVEC LES RIVERAINS
Par ailleurs, afin de renouer avec la proximité sur l’ensemble des dossiers municipaux, le mouvement « Les Ciotadens » propose de désigner un membre du conseil municipal dans chaque quartier de La Ciotat, préalablement défini. "L’élu(e) référent(e) devra se rapprocher du comité d’intérêt de quartier et pourra servir d’intermédiaire direct entre les riverains et le conseil municipal".
"LES CIOTADENS" EN "QUARTIER LIBRE" A LA GARDE
Dans le cadre de ses visites itinérantes appelées « quartiers libres », le mouvement « Les Ciotadens » rencontrera les habitants du hameau de la Garde, le samedi 9 novembre à partir de 14h30.
Photo : CB
La rédaction
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