La victime a succombé à un malaise cardiaque en accédant seul, à son domicile situé au 4ème étage.
Selon BFM Marseille Provence, un homme âgé de 84 ans rentrait chez lui à La Ciotat, après un rendez-vous au centre hospitalier de la commune pour des problèmes de santé. Des ambulanciers l'avaient raccompagné jusqu'au pied de son immeuble. Toutefois, ce dernier résidait au 4e étage d'un bâtiment dépourvu d'ascenseur.
Normalement, les personnels de secours auraient dû l'aider à monter jusqu'à son domicile. Mais pour une raison encore indéterminée, l'homme a décidé de gravir seul les escaliers jusqu'au 4e étage. C'est là qu'il a été pris de fortes douleurs thoraciques, peu de temps après son arrivée chez lui.
Malgré les efforts des secours dépêchés sur place, l'homme n'a pas survécu, succombant à ses douleurs quelques heures plus tard.
Cette tragédie soulève des questions sur les protocoles d'assistance aux personnes âgées et à mobilité réduite, ainsi que sur l'accessibilité des logements dans la région.
Sur les réseaux sociaux, les habitants de La Ciotat expriment leur consternation et espèrent que des mesures seront prises pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise à l'avenir.
Mise à jour le 4 mars 2024 à 17h19
La direction du centre hospitalier de La Ciotat tient à préciser que "le retour de ce patient a été décidé de manière pluridisciplinaire entre les professionnels de santé qui le prenaient en charge et le patient lui même".
Photo : illustration ©Fréquence Nautique - (archive)
La rédaction
Atteignant 5845 euros le mètre carré, dans le domaine de l'immobilier, La Ciotat se classe désormais comme la deuxième plus chère des Bouches-du-Rhône. Une situation "intenable" pour certains habitants.
La Ciotat, autrefois connue pour son charme authentique et son ambiance de ville ouvrière liée aux chantiers navals, est aujourd'hui le théâtre d'une métamorphose fulgurante qui ne laisse pas ses habitants indifférents.
Avec un prix de vente du mètre carré atteignant désormais 5845 euros, selon la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM), la ville se hisse au rang de la deuxième plus chère des Bouches-du-Rhône, juste derrière l'emblématique Cassis.
Dans les rues du centre ancien, où subsistent encore des traces du passé ouvrier, les résidents expriment leur désarroi face à cette transformation radicale regrettant la perte de leur authenticité et la montée des prix.
Des voix s'élèvent pour déplorer la prolifération des agences immobilières et l'inflation des prix. Pour certains Ciotadens, notamment locataires à l'année, la situation est devenue intenable.
MARCHÉ IMMOBILIER "HORS DE CONTRÔLE" ?
La rénovation du port vieux de La Ciotat attire les investisseurs, tandis que la situation rend l'accès à la propriété de plus en plus difficile pour les locataires.
Cette montée des prix de l'immobilier s'inscrit dans un contexte régional préoccupant. Selon les données de l'Insee, seulement un ménage locataire sur deux serait en mesure d'acheter le bien dans lequel il réside.
Face à cette réalité inquiétante, les habitants de La Ciotat se retrouvent pris au piège d'un marché immobilier hors de contrôle, mettant en péril l'accès à la propriété pour de nombreuses familles et contribuant à bouleverser l'identité même de leur ville.
Dans cette ville autrefois communiste, la droite libérale est aux affaires depuis 23 ans. Toutefois, lors des dernières élections législatives, La Ciotat a basculé dans les bras du Rassemblement National.
Photo : ©Fréquence Nautique
La rédaction
À La Ciotat, le prix du m2 explose tout comme le nombre de locations touristiques pendant que des habitants peinent à se loger. Certains désèspèrent et quittent la ville.
À Marseille, un collectif de résidents, se désignant comme "en colère face à la montée des prix de l'immobilier et la raréfaction des logements", a récemment mis en lumière les pratiques lucratives d'un individu se présentant comme un "coach en immobilier".
Dans une vidéo virale diffusée sur YouTube, cet individu, nommé "Florent", se vante de gagner jusqu'à l'équivalent de "trois SMIC par jour" grâce à ses logements Airbnb à Marseille.
"3 SMIC PAR JOUR"
Alors que Paris est décrit comme "du patrimoine, pas de la rentabilité" selon Florent, il énumère les raisons pour lesquelles Marseille serait un choix de premier ordre pour investir dans Airbnb.
Son discours, teinté d'arrogance, révèle une stratégie axée sur le minimalisme, allant jusqu'à déclarer être "l'hôte détesté sur Airbnb" pour son absence lors des arrivées de ses clients, préférant recourir aux boîtes à clés, une pratique de plus en plus courante parmi les propriétaires.
Avec plus de 11 000 logements Airbnb répertoriés à Marseille, dont 5 000 sont exclusivement dédiés à cette activité, la situation atteint un point critique. Cependant, Marseille n'est pas la seule ville touchée par cette crise du logement.
La Ciotat, selon les experts immobiliers, se classe parmi les villes les plus onéreuses au mètre carré, juste derrière Cassis mais devant Aix-en-Provence. Malgré cette réalité, plus de 2 200 propriétés sont proposées en location touristique, tandis que près de 4 500 demandes de logements sont en attente de solutions.
"INDUSTRIALISATION DES LOCATIONS SAISONNIERES"
"Pour relancer une offre raisonnable de logements à l'année, La Ciotat doit stopper l'industrialisation des locations saisonnières", face à cette situation alarmante, le mouvement "Les Ciotadens", dirigé par Lionel Giusti, conseiller municipal d'opposition, a pris les devants.
L'organisation politique locale qui annonce "défendre les intérêts des habitants de La Ciotat" exhorte la municipalité à prendre des mesures immédiates pour relancer l'offre de logements destinés aux habitants souhaitant résider à l'année. Pour cela "Les Ciotadens" organisent une réunion à La Ciotat, le 14 mars prochain.
Cette mobilisation reflète une prise de conscience croissante de l'impact néfaste des locations touristiques sur le marché immobilier local, poussant les habitants à réclamer des actions concrètes pour protéger leur droit à un logement abordable et durable.
*Infos pratiques : réunion "des logements pour les Ciotadens", jeudi 14 mars 2024, 18h30 à La Ciotat - inscriptions : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Photo : ©Fréquence Nautique
La rédaction
Plusieurs fermetures noctures de l'échangeur "La Ciotat sortie n°9" sont annoncées dans les deux sens de circulation, du 12 au 16 février 2024.
La semaine prochaine, VINCI Autoroutes procédera à des travaux de maintenance sur les autoroutes A50 et A52, nécessitant des modifications de circulation aux échangeurs de La Ciotat (n°9) et de Gémenos (n°34). Ces opérations visent à assurer la sécurité des équipes et des usagers, et se dérouleront de nuit, du lundi 12 au vendredi 16 février, entre 21h et 5h.
À l'échangeur de La Ciotat (n°9), en direction de Toulon, la bretelle de sortie sera fermée la nuit du lundi 12 au mardi 13 février de 21h à 5h, tandis que la bretelle d'entrée sera fermée la nuit du mardi 13 au mercredi 14 février aux mêmes horaires. Les conducteurs sont invités à emprunter la bretelle d'entrée ou de sortie de l'échangeur de Cassis (n°8) pendant ces périodes.
Pour les usagers se dirigeant vers Marseille à partir de l'échangeur de La Ciotat (n°9), la bretelle de sortie sera fermée la nuit du lundi 12 au mardi 13 février et du mercredi 14 au vendredi 16 février de 21h à 5h. De même, la bretelle d'entrée sera fermée la nuit du mardi 13 au mercredi 14 février de 21h à 5h. Les conducteurs peuvent utiliser la bretelle d'entrée ou de sortie de l'échangeur de Saint-Cyr-Sur-Mer (n°10) pendant ces périodes.
Par ailleurs, dans le Var, en raison du chantier de construction de murs anti-bruit, les entrées de l'échangeur d'Ollioules (n°12.1) seront fermées du lundi 12 au vendredi 16 février de 21h à 5h.
Ces travaux sont susceptibles d'entraîner des perturbations et des ralentissements sur ces axes autoroutiers. Les usagers sont donc invités à anticiper leurs déplacements et à respecter la signalisation en place pour leur sécurité et celle des équipes intervenantes.
Photo : ©Fréquence Nautique - (archive)
La rédaction
Actuellement, les départements des Bouches-du-Rhône et du Var sont en vigilance jaune pour risque de pluie-inondation.
Ce vendredi 9 février, Météo France a émis un bulletin prévisionnel mettant en garde contre un épisode de pluies méditerranéennes qui touchera les régions des Cévennes aux Alpes-Maritimes jusqu'au samedi 10 février. Cette annonce est accompagnée d'une forte incertitude quant aux cumuls de précipitations prévus, incitant ainsi la population à se tenir informée d'une éventuelle aggravation de la vigilance concernant cet épisode.
Actuellement, les départements des Bouches-du-Rhône et du Var sont en vigilance jaune pour risque de pluie-inondation. Cette alerte souligne la nécessité pour les habitants de ces régions de rester vigilants et de prendre les mesures nécessaires pour se prémunir contre les intempéries à venir.
MISTRAL JUSQU'À 90KM/H
Selon les prévisions météorologiques, les cumuls de précipitations sur l'épisode prévu pour vendredi et samedi pourraient atteindre jusqu'à 120 mm dans les Cévennes ardéchoises et le sud-est de la région PACA. Cette situation préoccupante est d'autant plus accentuée par l'arrivée annoncée d'un fort mistral dimanche avec des rafales de vent de Nord-Ouest annoncées jusqu'à 90km/h.
En conclusion, cet épisode de pluies méditerranéennes suscite une vigilance accrue dans plusieurs départements du sud de la France. La prudence et la préparation sont de mise pour faire face à ces conditions météorologiques potentiellement dangereuses.
Photo : capture d'écran ©DR
La rédaction
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