


Les deux autres occupants de l’appareil, un pilote et un passager, ont été hospitalisés à la Timone, à Marseille, l’un dans un état grave, l’autre plus légèrement blessé.
Avant la tragédie, plusieurs automobilistes avaient remarqué la trajectoire inhabituelle du petit avion de tourisme. Parmi eux, une habitante de La Ciotat, se trouvait sur l’autoroute A50 en direction d’Aubagne au moment du survol.
"J'AI PENSÉ À UN DRONE"
« L’avion passait très bas, à une vitesse étonnante. Sur le coup, j’ai pensé à un drone », témoigne-t-elle dans "La Provence".
Intriguée, la Ciotadenne a filmé la scène depuis sa voiture, sans se douter qu’il s’agissait des dernières secondes de vol de l’appareil. Quelques instants plus tard, celui-ci s’écrasait au Pas d’Oullier, dans une zone boisée du massif, provoquant une forte détonation entendue jusqu’à Roquefort-la-Bédoule.
— Pompiers13 (@Pompiers_13) November 1, 2025
Les secours sont rapidement intervenus : 24 sapeurs-pompiers du SDIS 13, appuyés par un hélicoptère du Samu, ont pris en charge les victimes et sécurisé le secteur.
D’après les premiers éléments recueillis, l’avion avait décollé de Salon-de-Provence plus tôt dans l’après-midi. Les enquêteurs n’écartent aucune hypothèse, mais les conditions météorologiques instables au moment du vol pourraient avoir contribué à la perte de contrôle de l’appareil.
Sur l’autoroute, la stupeur reste vive chez les témoins, encore marqués par la basse altitude et la vitesse inhabituelle du petit avion quelques secondes avant l’accident mortel.
En cette fin d’octobre 2025, la tendance est claire : le cours de l’or reste sur des niveaux élevés. Le gramme d’or 18 carats s’affiche ce vendredi 31 octobre autour de 74 €, selon les cotations observées sur le marché français. De quoi raviver l’intérêt des particuliers pour le rachat de bijoux, souvent délaissés ou hérités.
Pour beaucoup, la démarche est avant tout économique. Dans un contexte d’inflation persistante, l’or demeure une valeur refuge. Chaînes, bagues, alliances ou pendentifs trouvent ainsi une seconde vie sur le marché du métal précieux.
Avant toute transaction, les professionnels rappellent quelques principes essentiels : vérifier le caratage (le poinçon “750” indique un or 18 K), demander une estimation détaillée mentionnant le poids, le prix au gramme et les éventuels frais, et comparer plusieurs offres.
Il est aussi conseillé de se renseigner sur les obligations fiscales. En France, la vente d’un bijou d’une valeur supérieure à 5 000 € est soumise à la taxe sur les métaux précieux, fixée à 6 %, à laquelle s’ajoute 0,5 % de CRDS, sauf si le vendeur peut justifier de la durée de détention pour bénéficier du régime des plus-values.
UN MARCHÉ LOCAL EN PLEIN ESSOR
À La Ciotat, plusieurs enseignes constatent une hausse sensible des demandes d’expertise et de rachat. Dans les quartiers du centre et le long de l’avenue Émile Bodin, les comptoirs spécialisés accueillent chaque semaine de nouveaux clients venus transformer leurs bijoux en liquidités.
Certains y voient un moyen rapide d’obtenir un complément financier ; d’autres souhaitent simplement donner une seconde vie à des pièces de famille.
Parmi les acteurs du secteur, Le Comptoir National de l’Or, situé avenue Émile Bodin, et la Bijouterie “Au Plaisir d’Offrir”, rue des Poilus, figurent parmi les établissements qui proposent expertise, estimation et rachat immédiat.
Tous deux insistent sur la transparence et la pédagogie auprès des vendeurs : "un bon rachat", expliquent-ils, "commence toujours par une information claire et un devis précis."
« Mon fiston, ta maman et moi… Tu nous manques terriblement. Allez Titi, fais-nous un signe ! » Ces mots bouleversants, publiés sur Facebook, traduisent l’espoir et l’inquiétude d’un père à bout de nerfs. Depuis plus d’un mois, Florian Segond, originaire du Castellet (Var), reste introuvable en Indonésie.
Incapable d’attendre à distance, Cyril Segond a décidé de se rendre sur place. Il a parcouru plus de 10 000 kilomètres pour tenter de retrouver la trace de son fils de 26 ans, aperçu pour la dernière fois sur les îles de Gili, non loin de Bali.
Sur le terrain, le père sillonne rues et villages, affiches à la main, interrogeant sans relâche les habitants. Certains disent avoir croisé un jeune Français, tête baissée, visiblement abattu. D’après plusieurs témoignages, Florian aurait quitté précipitamment le logement où il séjournait, abandonnant son passeport et son téléphone. Son hôte, inquiet de ne plus le voir revenir, avait signalé sa disparition après deux semaines de silence.
La commune du Castellet a relayé l’affaire et soutient la cagnotte en ligne ouverte sur Leetchi, destinée à financer les recherches. Dans les médias locaux, Cyril confie son soulagement mêlé d’inquiétude : « On m’a dit qu’il avait été aperçu vivant dans un restaurant. C’est peu, mais c’est déjà une lumière dans la nuit. »
"ME DEMANDER À MANGER..."
Les pistes semblent mener jusqu’à l’île de Lombok, dans le nord, près du village de Senaru, au pied du volcan Rinjani. Là, une habitante affirme avoir vu Florian quatre jours avant le passage du père : « Il est venu me demander à manger, il disait avoir tout perdu. »
Les proches évoquent un jeune homme fragilisé par une rupture sentimentale et la perte récente de son emploi, un enchaînement difficile qui aurait pu le plonger dans un profond désarroi. Sur place, la population balinaise et les forces de l’ordre locales épaulent le père dans ses recherches, tandis qu’en France, la gendarmerie du Beausset a ouvert une enquête pour disparition inquiétante.
Le jeune homme pourrait errer sur les plages et demander de la nourriture. Toute information, même minime, peut être transmise à l’ARPD (Association Recherche de Personnes Disparues) :
+33 7 84 52 58 20
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(L’anonymat est garanti.)
Dans un communiqué de presse intitulé « Je ne veux pas d’une ville bling-bling », Daniel Salenc, candidat aux élections municipales de mars 2026 à La Ciotat, réagit à une interview du maire parue dans "La Provence" le 11 octobre dernier assortie d'une vidéo diffusée sur internet.
À La Ciotat, l'unique candidat déclaré à presque 5 mois des élections, soutenu par le Rassemblement National et l’Union des Droites Républicaines présidée par Éric Ciotti, affirme partager l’idée d’une ville sobre et tournée vers ses habitants, mais conteste la cohérence du maire sortant avec ce message.
"LOIN DES PRIORITÉS QUOTIDIENNES DES CIOTADENS"
Selon lui, le budget communication de la commune aurait fortement augmenté au cours du mandat, citant « les drapeaux sur les avenues, les ronds-points tape-à-l’œil, les spectacles de drones, le parvis de la mairie flambant neuf, l’ombrière du port ou encore les inaugurations à répétition ».
Daniel Salenc estime que ces réalisations traduisent une politique « bling-bling » éloignée des priorités quotidiennes des Ciotadens.
Le communiqué critique également un article jugé promotionnel paru dans "La Provence", présenté selon lui comme une « vitrine » pour le maire sortant « encore non déclaré ». Le candidat s’interroge sur la neutralité du traitement médiatique et sur un éventuel usage du mandat municipal à des fins électorales, rappelant qu’à partir du 1er septembre, la législation interdit aux élus d’utiliser leurs fonctions pour favoriser leur future campagne.
Daniel Salenc affirme vouloir défendre un projet « fondé sur le bon sens, la proximité et le concret », autour de la sécurité, l’urbanisme maîtrisé, la famille et le pouvoir d’achat.
« Pas de bling-bling, mais de la sincérité et de la transparence », écrit-il dans son communiqué. En conclusion, le candidat invite le maire sortant à clarifier ses intentions : « Il serait souhaitable qu’il achève sa réflexion introspective, se déclare enfin candidat, et cesse de tromper les Ciotadens et les Ciotadennes. »
Dans la soirée de lundi 27 octobre 2025, ce qui devait être une simple visite de soin a tourné à la frayeur, dans le quartier Barban à La Seyne-sur-Mer.
Appelé pour poser une perfusion d’alimentation à un patient d’une soixantaine d’années, un infirmier libéral s’est retrouvé face à un homme hors de lui, armé d’un fusil de chasse.
D'après Var Matin, le professionnel avait refusé de procéder à l’acte médical en l’absence d’ordonnance. Le patient, furieux, a quitté la pièce avant de réapparaître, arme à la main, en hurlant des menaces de mort.
TROIS JOURS D'ITT
L’infirmier a réussi à fuir et a été retrouvé en crise de panique sur la route par les sapeurs-pompiers.
L’homme, finalement interpellé sans résistance, a passé la nuit en garde à vue. Son fusil et des munitions ont été saisis.
Plus de peur que de mal, mais le soignant, toujours sous le choc, a déposé plainte et obtenu trois jours d’ITT.
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