Les chenilles processionnaires sont un élément naturel de l'écosystème méditerranéen et, à ce titre, aucune mesure de gestion à grande échelle ne sera déployée sur le territoire des Calanques. Toutefois, face à une prolifération exceptionnelle de nids cette année et aux risques pour la santé humaine, le Parc national a alerté les communes concernées. Il appartient désormais aux maires de décider d'éventuelles actions locales.

Dans les zones très fréquentées des Calanques, telles que les aires d'accueil et les plages, certaines opérations de régulation, comme l'enlèvement des nids ou la pose de pièges, pourront être mises en place à la discrétion des communes.

HUMAINS ET ANIMAUX CONCERNÉS

Les chenilles processionnaires représentent un danger particulier pour les animaux domestiques, notamment les chiens et les chats. Leur simple contact, qu'elles soient vivantes ou mortes, peut provoquer de graves inflammations, voire des nécroses au niveau de la bouche et du museau.

Afin de limiter les risques, les résidents et visiteurs des Calanques sont appelés à adopter des comportements prudents :

Éviter de s'attarder près des zones infestées par les nids.

• Ne pas s'aventurer dans les bois lors de vents forts, les poils urticants pouvant être transportés dans l'air.

• Ne jamais toucher ni écraser les chenilles, mêmes mortes, afin d'éviter la dispersion des poils.

• Ne pas tenter d'enlever les nids soi-même pour prévenir tout risque de brûlure grave.

• Faire appel à des professionnels en cas d'infestation d'un arbre dans un jardin privé.

• Redoubler de vigilance avec les jeunes enfants dans les espaces naturels.

• Tenir ses animaux domestiques en laisse pour les protéger et préserver la faune locale.

La prudence est donc de mise pour tous les usagers du Parc national des Calanques, afin de concilier préservation de la biodiversité et sécurité sanitaire.

Depuis plusieurs années, les habitants de La Ciotat tirent la sonnette d'alarme face à une situation qui ne cesse de se répéter : chaque soir, le boulevard Beau Rivage et l'avenue Franklin Roosevelt se retrouvent plongés dans l'obscurité. Une panne récurrente de l'éclairage public qui suscite l'exaspération des riverains et des usagers du bord de mer.

"LA PEUR AU VENTRE"

Sur les réseaux sociaux, les témoignages indignés se multiplient. "Inadmissible qu'en février 2025, on se sente en total insécurité juste en marchant le long des plages à 19h. Il y fait tellement noir que certains serveurs travaillent à la lampe frontale", dénonce Nathalie. Un constat alarmant partagé par Sébastien, qui s'inquiète pour les joggeurs : "Et pour ceux qui y courent, je vous en parle même pas... La peur au ventre".

Face à cette situation, les élus de l'opposition ont maintes fois interpellé le maire et ses adjoints. Si les réponses se veulent rassurantes, promettant un retour à la normale, les faits montrent une autre réalité. Les pannes persistent, malgré les réclamations et les engagements pris.

Pour les habitants, cette situation ne peut plus durer. L'insécurité grandissante et l'absence de lumière sur des axes aussi fréquentés suscitent à la fois colère et incompréhension. Certains résidents, las des promesses non tenues, se réfèrent à une célèbre chanson de Johnny Hallyday : "Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir...".

Dans un communiqué officiel diffusé ce samedi 22 février, la municipalité a annoncé son intention de déposer plainte dès lundi, réclamant des indemnités financières conséquentes et de nombreuses heures de travaux d’intérêt général à l’encontre du jeune homme.

« Aucune tolérance sur le sol ciotaden pour ceux qui pratiquent l’incivisme et les dégradations gratuites », a fermement déclaré la Ville, affichant une position intransigeante face aux actes de vandalisme.

Cette arrestation marque un tournant dans la lutte contre les tags illégaux, alors que La Ciotat entend renforcer la préservation de son cadre urbain.

Cette nuit à La Ciotat, un homme de 34 ans a été abattu dans sa voiture, chemin de la Pépinière. 

Un homicide par balles a secoué la ville dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 février 2025. Un homme de 34 ans, récemment installé à La Ciotat mais originaire de Marseille, a été tué par arme à feu chemin de la Pépinière alors qu'il se trouvait dans sa voiture devant son domicile. Les faits se sont produits vers 03h40.

Les premiers éléments de l’enquête, confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée des Bouches-duRhône (DCOS), orientent les forces de l’ordre vers la piste d’un règlement de compte. Selon "Actu 17", le véhicule utilisé par les auteurs aurait été retrouvé incendié, quelques instants plus tard. 

La victime née à Mayotte, a été mortellement touchée à la tête par un ou plusieurs tireurs au volant de son véhicule.  Le trenternaire est décédé des suites de ses blessures à l'arrivée des sapeurs-pompiers du centre de secours La Ciotat Ceyreste.

"TENTATIVE DE RÉCIDIVE"

Les circonstances précises du drame restent à éclaircir, tandis que les enquêteurs tentent d’identifier les auteurs de cette exécution.

Ce nouvel épisode de violence ravive les inquiétudes liées aux conflits du grand banditisme qui, ces dernières années, ont déjà endeuillé la région.

Sur les réseaux sociaux, le maire de La Ciotat Alexandre Doriol, a fait part de son émotion et a demandé des moyens à l'Etat "pour éviter toute tentative de récidive".