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À La Ciotat, une morsure, un faux numéro… et une mère en colère

Un adolescent de 13 ans a été mordu par un chien sur le front de mer de La Ciotat, samedi après-midi. La propriétaire de l’animal aurait ensuite fourni une fausse identité avant de disparaître.
 

Les faits se sont déroulés dans l’après-midi du samedi 18 octobre, sur le front de mer de La Ciotat, le long du boulevard Beau Rivage et de l’avenue Franklin Roosevelt.

Selon le témoignage publié sur les réseaux sociaux par Lydia L., son fils de 13 ans faisait tranquillement du vélo sur la promenade quand il a été mordu par un chien de type cocker noir et blanc, tenu en laisse par une femme âgée.

"J'AI BESOIN DE VOTRE AIDE..."

« J’ai besoin de votre aide. Mon fils faisait du vélo et s’est fait mordre par un chien. Mon mari a retrouvé la dame, ils se sont mis d’accord pour qu’elle nous rappelle. Mais elle nous a donné un faux numéro et un faux nom », écrit la mère, encore sous le choc.

Lydia précise aimer les animaux et ne pas vouloir les stigmatiser, mais dénonce le comportement irresponsable de la propriétaire. « Ce n’est pas tant la morsure qui me révolte, mais le fait qu’elle ait fui ses responsabilités », confie-t-elle.

Rapidement pris en charge, le jeune garçon a été conduit aux urgences du centre hospitalier de La Ciotat. Après examen, les médecins ont constaté une blessure légère, mais lui ont prescrit un traitement antibiotique par mesure de précaution.

La famille appelle désormais les témoins de la scène à se manifester pour identifier la femme et permettre de vérifier la vaccination du chien.

L’incident, qui aurait pu avoir des conséquences plus graves, relance le débat sur la responsabilité des maîtres et la sécurité sur les promenades publiques. En effet, en France, on estime à environ 250 000 morsures de chiens chaque année, un chiffre déjà élevé et probablement sous-évalué au vu de la non-déclaration fréquente des incidents. 

Photo : ©Fréquence Nautique
La rédaction

Transport à La Ciotat, l'arrêt de bus devant le nouveau parvis de la mairie fait parler mais pas pour les raisons qu’on croit

Inauguré en grande pompe, le nouveau parvis de l’hôtel de ville de La Ciotat cache une situation ubuesque : entre poubelles, jardin et absence d’abri, les usagers du bus 353 doivent redoubler d’agilité pour y accéder.

« Surprise aujourd’hui, j’ai pris le 353 devant la mairie. Arrêt de bus pas pratique : poubelles, pas d’abri, et comment font les personnes en situation de handicap pour rentrer dans le bus ? La porte centrale est dans le jardin… », s’étonne Brigitte, une habituée des transports en commun à La Ciotat.

Alors que le parvis de l’hôtel de ville, fraîchement réhabilité, vient tout juste d’être inauguré, l’aménagement de l’arrêt de bus rue Bouronne soulève déjà des critiques.

Pour les personnes à mobilité réduite, l’accès au bus relève du défi : la porte centrale s’ouvre directement sur la végétation, rendant la montée quasi impossible sans aide. Les autres usagers ne sont pas mieux lotis : ils doivent parfois contourner ou enjamber les conteneurs à ordures disposés sur le trottoir.

"C'EST LE PARCOURS DU COMBATTANT" 

Autre détail qui fâche : l’absence totale d’abri-bus. Ni protection contre la pluie, ni banc pour patienter — un comble au cœur du centre-ville rénové.

« Il n’y a pas que les personnes à mobilité réduite qui galèrent ! Avec une poussette, c’est le parcours du combattant dans certains secteurs. Rien n’a été fait pour faciliter la circulation, c’est dangereux ! », ajoute une autre Ciotadenne, visiblement excédée.

Alors que la ville met en avant la modernisation de ses espaces publics, les usagers du 352 et du 353 , eux, attendent toujours un aménagement digne de ce nom.

Photo : ©D.R.
La rédaction

Innovation : ce drone de surface relie La Ciotat à Troia (Portugal) sans escale

Le petit navire autonome du groupe "Exail" a parcouru 1 100 milles nautiques en six jours pour rejoindre un exercice de l’OTAN au Portugal

C’est une première mondiale que vient de réaliser Exail, entreprise installée à La Ciotat et spécialisée dans les technologies maritimes et robotiques. Son drone de surface "DriX O-16", un navire sans équipage de 16 mètres, a navigué en autonomie supervisée sur plus de 1 100 milles nautiques (environ 2 000 kilomètres) entre La Ciotat et Tróia, au sud du Portugal.

La traversée, effectuée sans escale et en six jours seulement, a permis au DriX O-16 de rejoindre l’exercice international REPMUS 2025, organisé sous l’égide de l’OTAN et dédié aux systèmes maritimes autonomes.

UNE OPÉRATION SUIVIE DEPUIS LA CIOTAT 

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Pendant toute la durée du voyage, le drone a été suivi à distance depuis le centre d’opérations d’Exail, basé dans la zone industrielle de La Ciotat.

« Cette mission démontre le haut niveau de fiabilité et d’endurance atteint par nos drones de surface », a indiqué Exail dans un communiqué. Le DriX O-16 a franchi plusieurs zones maritimes à fort trafic, dont le détroit de Gibraltar, en naviguant de manière autonome tout en respectant les règles internationales de sécurité maritime.

VITRINE DU SAVOIR FAIRE REGIONAL  

Cette réussite technologique illustre le dynamisme du pôle industriel de La Ciotat dans le domaine maritime. Exail, déjà connue pour ses systèmes de navigation, d’hydrographie et de robotique sous-marine, confirme avec cette mission sa place parmi les acteurs européens de référence dans l’autonomie navale.

Le DriX O-16, qui peut opérer jusqu’à 30 jours en mer, est destiné à des missions de cartographie, d’inspection ou de surveillance, aussi bien pour des usages civils que militaires.

L’arrivée du DriX O-16 à Tróia marque son intégration à l’exercice REPMUS 2025, rendez-vous annuel réunissant les marines et industriels de l’OTAN autour de la robotique maritime. L’événement vise à tester la coopération entre différents types de drones et navires autonomes.

Pour Exail, cette participation est à la fois une démonstration technologique et une vitrine internationale du savoir-faire français dans le domaine maritime.

INNOVATION LOCALE

Installée à La Ciotat, Exail emploie plusieurs centaines de personnes en région Sud et collabore avec de nombreux partenaires locaux. La réussite du DriX O-16 conforte l’image d’un territoire tourné vers l’innovation, la mer et les hautes technologies.

Le directeur du site ciotaden a salué « un succès collectif rendu possible par le savoir-faire des ingénieurs, techniciens et marins ». L’entreprise prévoit désormais de nouvelles missions transocéaniques pour préparer la prochaine génération de drones autonomes.

En chiffres :

  • 1 100 milles nautiques parcourus (≈ 2 000 km)
  • 6 jours de navigation sans escale
  • 16 mètres de long
  • Centre de contrôle : La Ciotat
  • Destination : Tróia (Portugal)
  • Exercice : REPMUS 2025 (OTAN)
Photo : ©Fréquence Nautique
La rédaction

Vandalisme : voitures "désossées", le phénomène s'étend jusqu'à La Ciotat

Après Saint-Cyr-sur-Mer en début de semaine, c’est au tour du parking du Vallat de Roubaud à La Ciotat d’être visé par des dégradations nocturnes. Les propriétaires de voiture appellent à la vigilance.
 

Nouvel épisode de vandalisme automobile dans l’Est des Bouches-du-Rhône.

Dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 octobre 2025, un véhicule stationné sur le parking du Vallat de Roubaud à La Ciotat a été retrouvé en partie démonté, capot arraché et avant entièrement endommagé. "L'intérieur également" précise son propriétaire.

Une scène qui rappelle fortement celle survenue quelques jours plus tôt à Saint-Cyr-sur-Mer, où un habitant avait découvert sa voiture en partie « désossée » au petit matin.

Police et Gendarmerie s’interrogent désormais sur un possible lien entre ces deux affaires. Si le mobile reste flou, la méthode employée semble similaire : des pièces mécaniques ou de carrosserie démontées avec précision, avant que les auteurs ne disparaissent dans la nuit.

Un appel à la vigilance est lancé auprès des automobilistes de La Ciotat, Saint-Cyr et des communes voisines. Toute personne témoin d’un comportement suspect est invitée à le signaler sans délai aux forces de l’ordre.

Photo : ©D.R.
La rédaction

Cette nouvelle structure construite sur le port de La Ciotat, divise

Une ombrière composée de bois et de métal s’élève désormais sur le quai Ganteaume à La Ciotat, suscitant débats et crispations autour du design urbain et de l’identité provençale. 
 

Elle était prévue depuis plusieurs mois : la Ville de La Ciotat et la métropole Aix-Marseille-Provence ont validé la construction d’une ombrière sur le sol en bois existant du quai Ganteaume.

L’installation, composée de trois mâts en bois d’environ onze mètres de haut, est suspendue par un système de câbles en inox et de poulies, permettant un montage et démontage facilités. 

Ce nouvel aménagement s’inscrit dans la continuité de la plantation de 18 nouveaux arbres sur le port, dans le but déclaré de multiplier les îlots de fraîcheur. Une démarche que la mairie qualifie de design durable, mais qui ne convainc pas tout le monde.

"DANS LE SUD, L'OMBRE SE PRÉVOIT NATURELLEMENT !"

Proche de l’architecture historique de l’ancien hôtel de ville, l’ombrière divise notamment au conseil municipal « Les décideurs locaux parlent de design durable, comme s’il suffisait d’un mot pour remplacer un arbre. Ils préfèrent le métal thermolaqué au tronc noueux des micocouliers, les panneaux solaires aux feuillages qui dansent », déplore Hervé Itrac, conseiller municipal RN. Et de conclure, amer : « La Provence s’efface, pixel après pixel, sous le vernis des projets labellisés. »

De son côté, Lionel Giusti, élu du groupe "Les Ciotadens", regrette un manque d’anticipation : « Du gâchis… Il aurait été tellement plus naturel de planter des arbres il y a déjà sept ans, lors des travaux de réhabilitation du port, comme je l’avais proposé à l’époque". Avant d'ajouter "dans le sud, l'ombre se prévoit naturellement !".

Le port de La Ciotat a été entièrement rénové en 2018. De nombreux observateurs avaient alors reprochés l'absence de végétation et d'ombre. Une remarque que les autorités locales semblent avoir retenue aujourd'hui, sans écarter des modifications et des dépenses supplémentaires. 

DE L'OMBRE À PLUS DE 460 000 EUROS

Sur les réseaux comme sur les terrasses, les Ciotadens se montrent partagés. "Un peu de modernité va faire du bien, le traditionnel et le modernevont se marier" souligne Joëlle.

"Pas très joli… même pas du tout ! Des arbres auraient été du plus bel effet ! Et une ombrière, c’est une copie de celle de Marseille !" s’exclame Christine, visiblement déçue. "C’est les gens qui défigurent la ville car ils ne l’aiment pas. Tout est renommé. Dommage, ce n’est plus la ville où je suis née", regrette Dominique.

Enfin, certains s’interrogent sur le coût de cette réalisation, qui dépasse les 460 000 euros, jugeant la dépense disproportionnée pour un projet dont l’esthétique et l’utilité continuent d’alimenter la polémique.

Photo : ©Fréquence Nautique
La rédaction

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